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Liban

Aucune percée en vue, mais une flopée de réactions...

Plusieurs ministres et députés se sont exprimés hier sur la façon avec laquelle devrait être traité le dossier épineux des otages militaires qui suscite actuellement une inquiétude à l'échelle nationale.
Pour le ministre du Travail, Sejaan Azzi, le gouvernement était unanime sur son refus d'échanger les innocents soldats contre des criminels, et cette position allait être annoncée au plus tôt.
« La libération des militaires pris en otage est une question prioritaire et le Liban n'est pas le seul pays à avoir négocié (avec des ravisseurs) dans ce genre d'affaires », a-t-il affirmé, dans un entretien accordé à la Voix du Liban.
M. Azzi a ajouté que tous les ministres devaient aider le Premier ministre à porter le lourd fardeau que représente ce dossier délicat. Il a d'ailleurs appelé à éviter les surenchères quant aux positions nationales de Tammam Salam.
En outre, Sejaan Azzi a souligné que le Conseil des ministres avait mis en place une cellule de crise qui est déjà parvenue à obtenir la libération de plusieurs otages. Et de poursuivre : « Aucune prise de position n'indique que cette cellule négocie avec la justice pour un éventuel échange ou qu'elle arrange un compromis avec les ravisseurs terroristes (...). Toutefois, rien ne nous garantit que les terroristes n'exécuteront pas d'autres militaires et nous souhaitons que la fin de ce dossier soit heureuse, mais pas aux dépens de la dignité du pays », a-t-il conclu.
Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a déclaré hier que le dénouement de l'affaire des militaires de Ersal servait l'intérêt national. Il a encouragé par ailleurs l'accélération des jugements dans les procès des islamistes détenus dans les prisons libanaises.
Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a noté, pour sa part, que l'armée libanaise a pour mission principale la défense des civils et la récupération de tout Libanais enlevé.
« À tous ceux qui doutent des capacités du gouvernement actuel, je leur demande s'ils possèdent un substitut à ce cabinet. Ces positions gratuites ne font qu'empirer la situation », a-t-il ajouté.
À propos du sit-in qui a été organisé par les proches des otages devant le Sérail, il a affirmé qu'il est de leur droit d'entreprendre un tel mouvement.
De son côté, le député Imad el-Hout a affirmé que l'affaire des militaires enlevés était une affaire humanitaire par excellence, soulignant qu'il était inévitable de poursuivre les négociations à ce propos pour sauver leur vie et que la relaxe des détenus islamiques qui ont purgé leur peine à Roumieh doit avoir lieu dans les plus brefs délais.
Pour le député Ammar Houri, le gouvernement devrait trouver un moyen de libérer les otages sans ébranler la souveraineté libanaise et contrevenir aux lois. « Le principe de négociation est appliqué partout dans le monde », a-t-il poursuivi.

Plusieurs ministres et députés se sont exprimés hier sur la façon avec laquelle devrait être traité le dossier épineux des otages militaires qui suscite actuellement une inquiétude à l'échelle nationale.Pour le ministre du Travail, Sejaan Azzi, le gouvernement était unanime sur son refus d'échanger les innocents soldats contre des criminels, et cette position allait être annoncée au...

commentaires (3)

LE LIBANAIS S'EN FICHE EN RÉALITÉ.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 38, le 05 septembre 2014

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Commentaires (3)

  • LE LIBANAIS S'EN FICHE EN RÉALITÉ.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 38, le 05 septembre 2014

  • DANS LES DEUX CAS... C'EST ALLER DE CHARYBDE EN SCYLLA ! ALORS, LA VIE DES SOLDATS DEVRAIENT PRÉVALOIR SUR TOUT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 58, le 05 septembre 2014

  • Que les "surenchéristes" aillent au diable (en Amérique latine on dit "qu'ils aillent à la merde"), que tout le monde se taise, et qu'on laisse le gouvernement gérer avec un peu de calme cette catastrophe ! Y a-t-il un autre choix ?

    Halim Abou Chacra

    04 h 31, le 05 septembre 2014

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