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Moyen Orient et Monde

« Poutine est un voyou : s’il réussit en Ukraine, vous pouvez parier qu’il viendra par ici »

De Tallinn à Varsovie, on en parle sur les marchés et dans les rues : l'action de la Russie en Ukraine réveille une peur historique, très perceptible à la veille d'une visite en Estonie du président américain Barack Obama. « Je suis très inquiète, surtout parce que chaque fois qu'il semble que cela ne peut pas être pire, ça s'est déjà aggravé », déclare Helen Sildna, 35 ans, organisatrice de festivals de musique à Tallinn où M. Obama fait escale aujourd'hui, en route pour le sommet de l'Otan à Cardiff, au pays de Galles. Pour le Premier ministre estonien, Taavi Roivas, la situation de la sécurité en Europe a subi un changement fondamental et la réponse de l'Occident doit s'inscrire dans la durée. « Ce n'est pas un coup de mauvais temps, c'est un changement climatique, et notre réaction doit être à long terme », a-t-il expliqué au Financial Times. Dans les rues, le langage de la peur est plus cru. Pour Janis Jansons, un Letton de 47 ans rencontré au marché de Riga, « Poutine est un voyou : s'il réussit en Ukraine, vous pouvez parier qu'il viendra par ici. Évidemment, être dans l'Otan fait une différence, mais sans l'Otan il serait probablement déjà là », affirme-t-il.
Mêmes certains russophones s'indignent du comportement de Poutine. « Moi, j'étais partisane du président Vladimir Poutine. Au début, je pensais qu'il avait raison de reprendre la Crimée, mais maintenant je ne le pense plus. L'Ukraine était un pays ami et frère de la Russie. Est-ce la peine de perdre un bon ami pour un petit lopin de terre ? » se demande tout haut Anna Slavinskaya, 52 ans, qui attend à la gare de Riga l'arrivée d'amis moscovites, un bouquet de fleurs à la main.

De Tallinn à Varsovie, on en parle sur les marchés et dans les rues : l'action de la Russie en Ukraine réveille une peur historique, très perceptible à la veille d'une visite en Estonie du président américain Barack Obama. « Je suis très inquiète, surtout parce que chaque fois qu'il semble que cela ne peut pas être pire, ça s'est déjà aggravé », déclare Helen...

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