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Deuxième jour de recherches après l'effondrement meurtrier d'un immeuble en banlieue parisienne

Les pompiers ont entamé une course contre la montre lundi matin pour retrouver les deux derniers disparus dans l'effondrement dimanche d'un immeuble de Rosny-sous-Bois, en banlieue parisienne, où six personnes ont trouvé la mort et onze autres ont été blessées.
Parmi les personnes décédées figurent une mère de famille de 40 ans et ses deux enfants de 14 et 18 ans, un enfant âgé d'une dizaine d'années, une femme de 45 ans et un autre adulte.
Malgré ce lourd bilan, les secouristes s'accrochent aux minces chances de retrouver vivantes les deux dernières personnes manquant toujours à l'appel.


"Plus le temps passe, plus la probabilité de retrouver des survivants est faible", avait rappelé dimanche le préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli. "Il y a toujours un espoir", a assuré le maire de Rosny-sous-Bois, Claude Capillon, après la découverte vers 23H30 de deux corps.

Toute la nuit, une cinquantaine de sauveteurs se sont activés comme un seul homme au milieu des décombres de l'immeuble décharné, à la lumière de puissants projecteurs et dans le grondement des tractopelles. Certains, équipés de disqueuses ou de masses, tentaient de se frayer un passage entre les débris de plâtre, de béton et de ferrailles, évacués à l'aide de seaux par des pompiers en file indienne. Entre deux opérations de déblaiement, sept chiens se relayaient régulièrement pour détecter ces deux dernières personnes disparues dans le chaos de gravats et d'effets personnels (chaises, couvertures, matelas).


Une chapelle ardente a été ouverte dimanche à quelques centaines de mètres de là, dans un gymnase, pour permettre aux familles de se recueillir sur les corps de leurs proches.


L'explosion, survenue dimanche vers 07H00 alors que ce quartier résidentiel à l'est de Paris dormait, a soufflé le bâtiment de quatre étages situé près de la gare RER de Rosny-sous-Bois.
Le bâtiment, comme scié en deux, laisse apercevoir papiers peints et pièces de vie, des WC comme suspendus en l'air et jusqu'à des photos de famille accrochées aux murs.


Sur les onze personnes blessées, quatre se trouvaient dimanche soir dans un état très grave, dont deux enfants de 10 et 13 ans transportés à l'hôpital Robert Debré et à l'hôpital Necker, selon une source judiciaire, qui privilégie la piste d'une explosion accidentelle.


Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué dimanche sur place "une explosion vraisemblablement occasionnée par une fuite de gaz". "Il y avait des travaux de gaz et d'ERDF (électricité) sur les lieux", a dit le commandant Gabriel Plus, se refusant toutefois à établir un lien à ce stade de l'enquête.


Contactée par l'AFP, la société en charge du réseau de distribution du gaz GRDF a indiqué qu'"aucune fuite n'avait été signalée précédemment" sur les lieux. "Une hypothèse évoquée est que ce serait plus lié à des travaux menés par ERDF", a ajouté un porte-parole. Interrogé par l'AFP, ERDF a refusé de commenter.

Les pompiers ont entamé une course contre la montre lundi matin pour retrouver les deux derniers disparus dans l'effondrement dimanche d'un immeuble de Rosny-sous-Bois, en banlieue parisienne, où six personnes ont trouvé la mort et onze autres ont été blessées.Parmi les personnes décédées figurent une mère de famille de 40 ans et ses deux enfants de 14 et 18 ans, un enfant âgé d'une...