M. Ban appelle Israéliens et Palestiniens à "assumer leur responsabilités" et estime que "la moindre violation du cessez-le-feu serait tout à fait irresponsable".
"Un cessez-le-feu durable est la condition pour que Gaza connaisse un avenir plus heureux", estime M. Ban dans une déclaration rendue publique par son porte-parole Stéphane Dujarric. Il "continue d'espérer que la prolongation du cessez-le-feu sera le prélude à un processus politique, seul moyen d'instaurer une paix durable".
Après cinquante jours de conflit, a-t-il souligné, "il faut que les enfants de Gaza et d'Israël puissent retrouver le chemin de l'école sans que le bruit des alertes aux roquettes et aux raids aériens ne retentisse".
M. Ban a aussi réaffirmé que cesser les combats ne suffit pas et qu'il faut traiter les "causes structurelles" du conflit. "Tout effort de paix qui ne s'attaquerait pas aux causes profondes de la crise ne ferait que préparer le terrain à un nouveau cycle de violences", affirme le communiqué de l'ONU. "Gaza doit revenir sous le contrôle d'un gouvernement palestinien unique et légitime adhérant aux engagements de l'OLP, le blocus de Gaza doit prendre fin et les préoccupations de sécurité légitimes d'Israël doivent être prises en compte".
"Les Nations unies sont prêtes à soutenir les efforts pour traiter les causes structurelles du conflit entre Israël et Gaza", ajoute le secrétaire général.
A plus long terme, M. Ban réaffirme la nécessité d'une "solution à deux Etats" entre Israéliens et Palestiniens. Il exhorte les deux camps "à reprendre des négociations sérieuses pour parvenir un accord sur le statut final (des territoires palestiniens) qui traite tous les problèmes de fond et qui mette fin à 47 ans d'occupation".
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