Rechercher
Rechercher

Agenda - Communautés

Dîner annuel de l’association Labora à Saïda

Le président de l'ONG Labora, le père Tony Khadra, a insisté samedi, lors du dîner annuel de l'association à l'est de Saïda, sur le fait que « la patrie est une question d'appartenance et une cause, et la terre une affaire d'identité. » « La patrie est un État dans lequel fonctionnent des institutions grâce à ses fonctionnaires. Pour que la nation subsiste et que l'identité reste intacte, on doit sauvegarder la terre. Cette protection est impossible sans la présence d'hommes, de femmes et d'enfants qui la protègent et y investissent. D'où la nécessité de parrainer et d'encourager la présence de la famille libanaise, surtout au sud du pays », a-t-il poursuivi.
« Les dangers qui guettent le Liban sont multiples et leur faire face est une responsabilité commune à tous les Libanais. Si les chrétiens se demandent aujourd'hui qui les protègent, notre réponse sera : l'État seul, et personne d'autre. » « Venez qu'on s'enrôle dans les rangs des institutions de l'État pour le protéger et protéger nos familles et garantir ainsi notre présence dans nos villages et notre enracinement dans la terre de nos ancêtres », a-t-il lancé aux jeunes chrétiens. « Le Liban a besoin de nous pour défendre la sécurité nationale et rejeter l'autosécurité. Les chrétiens ont fait leur choix, c'est celui de l'État fort et de la légitimité. »
Et de conclure : « Le soutien de nos partenaires étatiques à Labora se manifeste de plus en plus, surtout après l'appel lancé il y a deux jours aux jeunes chrétiens à s'enrôler dans l'armée et dans les institutions de l'État pour participer à l'édification du Liban et pour défendre le pays. Nous comptons poursuivre notre mission sans être contraints à adhérer à un parti politique ou à afficher des prises de position qui pourraient mettre en péril notre parcours. »
Père Khadra s'exprimait lors du dîner offert par l'association à Jensneya, et en présence de plusieurs personnalités religieuses, politiques, administratives et académiques de la région de Jezzine. Étaient notamment présents : les députés Michel Moussa et Ziad Assouad, l'archimandrite Samir Nohra, le père Maroun Kiwan, représentant l'évêque de Saïda et de Deir el-Qamar des maronites, Élias Nassar, le membre du conseil d'administration d'EDL, Walid Mezher, le président du Centre catholique d'information, le père Abdo Abou Kassem, le secrétaire général de l'évêché melkite, le père Sleiman Wehbé, ainsi que le président de la Fédération des municipalités de Jezzine, Khalil Harfouche.

Le président de l'ONG Labora, le père Tony Khadra, a insisté samedi, lors du dîner annuel de l'association à l'est de Saïda, sur le fait que « la patrie est une question d'appartenance et une cause, et la terre une affaire d'identité. » « La patrie est un État dans lequel fonctionnent des institutions grâce à ses fonctionnaires. Pour que la nation subsiste et que...