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Liban

Ils ont dit :

* Marwan Hamadé, député du Chouf, commentant, dans une déclaration à l'Hebdo Magazine, l'initiative du ministre des Télécoms Boutros Harb, qui a proposé de retourner au quorum ordinaire pour les séances d'élection du président : « Aujourd'hui, je dis oui. Auparavant, je pensais que la majorité obligatoire des deux tiers à chaque séance était la garantie pour un large consensus national autour de l'élection d'un président, mais cette garantie s'est vite transformée en instrument de chantage à partir duquel tous les blocages avec préméditation du général Aoun se sont exercés, comme dans les années 1988 et 1989. Il faut désormais réduire le quorum, inciter tous les députés à se présenter à la Chambre et laisser libre cours à l'arithmétique démocratique. L'idéal serait une élection du type de 1970, où le candidat est reconnu (gagnant) même lorsqu'il est élu à une voix près. »

* Farid el-Khazen, député du Kesrouan et membre du bloc du Changement et de la Réforme, également dans une interview à l'Hebdo Magazine : « Je ne pense pas que (le retour au quorum de la majorité absolue) soit possible. Le système politique libanais, dans sa version actuelle de 2014, est de plus en plus basé sur le principe du consensus, ce qui entraîne une élection à la majorité des deux tiers. Une élection présidentielle à la majorité absolue (la moitié + un) ne correspond pas à la Constitution et au respect intrinsèque des droits des communautés car, dans ce cas, certaines confessions seraient écartées du processus électoral. Il existe également un très fort clivage sectaire entre sunnites et chiites. »

* Rony Araiji, ministre de la Culture (proche du clan Frangié), à la Voix du Liban 100,5 : « Les Marada sont pour que toutes les échéances soient respectées, et en particulier les élections législatives. Mais les Marada préfèrent la prorogation du mandat de la Chambre plutôt que d'arriver au vide. Seulement, nous préconisons une prorogation de courte durée, au maximum d'un an. »

* Atef Majdalani, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur, dans une déclaration à la presse : « Tous ceux qui parlent du danger que constitue Daech (l'État islamique, EI) pour toutes les communautés et pour la patrie ont bien raison. Tout le monde est d'accord sur le diagnostic de ce péril, mais il y a un problème pour ce qui est de la façon d'y faire face. On peut ainsi comprendre que tout le monde exprime sa crainte à l'égard de Daech, mais ce qu'on ne peut pas comprendre, c'est le comportement de ceux qui, à l'intérieur, font tout pour aggraver les périls. Comment croire qu'ils veulent affronter Daech à l'heure où ils refusent de se rendre à la Chambre pour élire un président ? La vacance présidentielle serait-elle donc un moyen de renforcer le pays face au péril représenté par Daech ? Comment peuvent-ils prétendre combattre Daech lorsqu'ils combattent la modération (le courant du Futur), alors qu'ils sont censés savoir qu'en affaiblissant la modération, ils créent un vide qui ne peut être comblé que par l'extrémisme et l'intégrisme ? »

* Fady Karam, député Forces libanaises du Koura, parlant au nom du chef des FL, Samir Geagea, lors d'une cérémonie à Ehmej (caza de Jbeil) : « On voit d'aucuns ces jours-ci qui s'efforcent de faire peur aux gens et d'exagérer l'ampleur des menaces pour gagner davantage de soutien populaire, mais ils oublient qu'en faisant cela, ils contribuent au complot contre la coexistence au Liban et facilitent la tâche aux forces extérieures qui tentent de disperser les Libanais, exactement comme cela s'était produit en 1974. Les FL ne permettront à personne de faire peur aux chrétiens au point qu'ils se soumettent et marchent dans le sens contraire à l'histoire. »

* Marwan Hamadé, député du Chouf, commentant, dans une déclaration à l'Hebdo Magazine, l'initiative du ministre des Télécoms Boutros Harb, qui a proposé de retourner au quorum ordinaire pour les séances d'élection du président : « Aujourd'hui, je dis oui. Auparavant, je pensais que la majorité obligatoire des deux tiers à chaque séance était la garantie pour un large consensus national autour de l'élection d'un président, mais cette garantie s'est vite transformée en instrument de chantage à partir duquel tous les blocages avec préméditation du général Aoun se sont exercés, comme dans les années 1988 et 1989. Il faut désormais réduire le quorum, inciter tous les députés à se présenter à la Chambre et laisser libre cours à l'arithmétique démocratique. L'idéal serait une élection du type de 1970, où...
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