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Moyen Orient et Monde

Un autre dôme de fer, cette fois contre... les juges

Après le dôme de fer militaire parant les tirs de roquettes palestiniennes, Israël construit un dôme de fer juridique pour se protéger contre les enquêtes internationales et les plaintes individuelles sur de possibles crimes de guerre de son armée. Pour Israël, la menace d'un autre combat, mené dans les tribunaux, s'est concrétisée lundi. Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a annoncé ce jour-là la composition d'une commission chargée d'enquêter sur « toutes les violations de la loi humanitaire internationale et des lois internationales sur les droits de l'homme » dans les territoires palestiniens, « en particulier dans la bande de Gaza occupée » pendant la guerre et lors des événements qui l'ont précédée depuis le 13 juin. Les enquêteurs devront présenter leur rapport en mars 2015. Bien que le Conseil onusien ne désigne personne, Israël s'est tout de suite senti visé, ne serait-ce que par la personnalité du président de la commission, William Schabas. Il est décrié comme un anti-israélien notoire depuis qu'il a déclaré l'an dernier que le dirigeant qu'il préférerait voir devant la Cour pénale internationale était le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Mais Israël a pris soin d'anticiper. Dès le début de la guerre, l'armée s'est mise à la manœuvre en créant une commission d'experts militaires, « pour répertorier chaque événement, notamment les plus tragiques, ceux dans lesquels beaucoup de civils ont été tués », dit le capitaine Aryé Shalicar, porte-parole de l'armée. Par ailleurs, pour contrer de nouvelles accusations, la ministre de la Justice Tzipi Livni a formé une équipe de juristes pour constituer la ligne de défense d'Israël mais aussi sa ligne d'attaque. L'État hébreu envisagerait ainsi de passer à l'offensive en portant plainte contre les « crimes de guerre » qu'aurait perpétrés le Hamas en tirant des roquettes contre les populations civiles israéliennes tout en utilisant les civils palestiniens comme « boucliers humains ».

Après le dôme de fer militaire parant les tirs de roquettes palestiniennes, Israël construit un dôme de fer juridique pour se protéger contre les enquêtes internationales et les plaintes individuelles sur de possibles crimes de guerre de son armée. Pour Israël, la menace d'un autre combat, mené dans les tribunaux, s'est concrétisée lundi. Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a...

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