Le Premier ministre sortant irakien Nouri al-Maliki a affirmé hier sa détermination à rester au pouvoir dans l'attente d'une décision de la Cour fédérale, qu'il a saisie après la désignation par le président irakien Fouad Maassoum de Haïdar al-Abadi pour former un gouvernement. Peu après, la Maison-Blanche a appelé hier M. Maliki à respecter le processus démocratique et à céder la place pour permettre à son successeur de « rassembler le pays ». C'est dans ce contexte qu'une lettre du grand ayatollah Ali al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, appelant au remplacement de M. Maliki, a été publiée hier. Adressée il y a plus d'un mois aux responsables du parti Dawa de M. Maliki, l'ayatollah y affirme que le Premier ministre devrait être une figure « largement acceptée sur le plan national et en mesure de travailler avec les dirigeants politiques des autres communautés (ethniques et religieuses) afin de sauver le pays des dangers du terrorisme, des conflits sectaires et de la division ».
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