Sur la page d'accueil de l'application du Musée national de Beyrouth apparaît un nom, Basile, un garçon parti trop tôt. Lors du lancement, son père a lu ces quelques lignes de Victor Hugo, qui guident son deuil, et celui de sa femme Samia.
« Le prodige de ce grand départ céleste qu'on appelle la mort, c'est que ceux qui partent ne s'éloignent point. Ils sont dans un monde de clarté, mais ils assistent, témoins attendris, à notre monde des ténèbres. Ils sont en haut et tout près. Oh ! Qui que vous soyez, qui avez vu s'évanouir dans la tombe un être cher, ne vous croyez pas quittés par lui.
Il est toujours là.
Il est à côté de vous plus que jamais.
La beauté de la mort, c'est la présence.
Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes.
L'être pleuré est disparu, non parti.
Nous n'apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles mais ne sont pas les absents. »
Culture
Hommage à Basile Antoine Meguerdiche
OLJ / le 14 août 2014 à 00h56
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