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Moyen Orient et Monde - Ebola

Le bilan franchit la barre des 900 morts

L'épidémie d'Ebola a tué une deuxième personne au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, alors que la progression du virus semblait irréversible.
Une infirmière qui avait soigné un passager libérien arrivé malade à Lagos – la plus grande ville d'Afrique subsaharienne – et décédé le 25 juillet a en effet succombé, a annoncé le gouvernement nigérian. « Le Nigeria a enregistré sept cas confirmés de la maladie d'Ebola », a précisé le ministre de la Santé Onyebuchi Chukwu, soulignant que tous avaient été contaminés par le malade libérien. La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a appelé ses compatriotes à trois jours de jeûne et de prière d'hier à demain pour implorer la protection divine contre l'épidémie.
Cette épidémie d'Ebola est la plus grave de l'histoire de cette fièvre hémorragique depuis son apparition en 1976. Elle a fait 932 morts sur 1 711 cas (confirmés, suspects ou probables) : 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et un au Nigeria, selon le dernier bilan au 4 août de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ne prend pas en compte le dernier décès dans ce pays. Le comité d'urgence des règles sanitaires internationales de l'OMS était en outre réuni pour deux jours afin de décider si l'épidémie constitue une « urgence de santé publique de portée mondiale », susceptible d'entraîner des mesures à l'échelle internationale.
Un responsable des services sanitaires dans l'ouest de la Sierra Leone, jusqu'alors relativement épargné, le Dr Thomas Samba, a fait état de sept morts dans cette région et exhorté les participants à « redoubler leurs efforts pour sauver le pays de cette épidémie grandissante ». Un Saoudien de retour de Sierra Leone et présentant des symptômes semblables à ceux d'Ebola est en outre décédé d'un arrêt cardiaque hier à Djeddah, a annoncé le ministère saoudien de la Santé, sans révéler si le virus était en cause.
Au Liberia, un missionnaire espagnol de 75 ans, atteint du virus tout comme deux de ses collègues, une Congolaise et une Équato-Guinéenne, attendait son rapatriement dans la journée par avion militaire médicalisé. Avant lui, deux Américains, un médecin et une missionnaire ayant contracté le virus au Liberia, ont été ramenés aux États-Unis ces derniers jours. Ils ont bénéficié d'un traitement avec un anticorps expérimental jamais testé sur des humains, qui aurait eu un effet « miraculeux », atténuant rapidement les symptômes, mais les autorités sanitaires américaines ont prôné la prudence. Le directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (Niaid), le Dr Anthony Fauci, a reconnu que le sérum avait « une certaine efficacité mais seulement chez deux patients », et rappelé « la très grande difficulté » à produire un nombre significatif de doses à ce stade.
(Source : AFP)

L'épidémie d'Ebola a tué une deuxième personne au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, alors que la progression du virus semblait irréversible.Une infirmière qui avait soigné un passager libérien arrivé malade à Lagos – la plus grande ville d'Afrique subsaharienne – et décédé le 25 juillet a en effet succombé, a annoncé le gouvernement nigérian. « Le Nigeria a...

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