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Liban - Politique

Siniora : Pour un président capable d’être un « dénominateur commun »

Le chef du bloc du Futur a été reçu hier par le patriarche Raï et le métropolite Audi.

Mgr Audi en compagnie du chef du bloc du Futur au siège de l’archevêché à Achrafieh, hier.

L'élection présidentielle demeure la première des priorités du Liban et le bloc du Futur est en faveur de l'avènement d'un président qui soit capable d'être un « dénominateur commun » entre tous les protagonistes.
C'est, en gros, l'essentiel du message délivré hier par le chef du bloc, Fouad Siniora, à l'issue d'entretiens à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, et à Achrafieh avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi.
M. Siniora était accompagné d'une délégation du bloc formée des députés Nabil de Freige, Amine Wehbé, Samir el-Jisr, Mohammad Hajjar, Atef Majdalani, Ammar Houry, Bassem el-Chab, Khodr Habib et Mohammad Kabbani.
Dénonçant, dans des propos à la presse, « le blocage pratiqué par certaines parties qui tentent de lier l'échéance présidentielle à des questions régionales », il a noté le caractère « mortel » de la vacance présidentielle et le fait qu'elle suscite « des effets négatifs à tous les niveaux » et souligné une fois de plus le caractère « absolument prioritaire » que revêt ce dossier.
En réponse aux questions des journalistes, M. Siniora a précisé vouloir « un président fort qui soit en mesure d'incarner la Constitution, de représenter la coexistence libanaise et de conduire les Libanais vers des espaces communs ». En un mot, qu'il soit « capable d'être un dénominateur commun entre tous ».
De son côté, le patriarche Raï devait, lors d'une cérémonie de promotion à l'université Notre-Dame de Louayzé, reprendre hier sa campagne contre les députés qui boycottent les séances d'élection du président, rejetant « tous les prétextes, personnels ou factieux » invoqués pour justifier ce boycottage.
« Nul n'a le droit de prendre des décisions unilatérales sur un thème national aussi dangereux et il est du devoir des députés d'élire un président immédiatement et avant toute autre action », a lancé Mgr Raï, accusant les députés boycotteurs de « violer gravement la Constitution et le pacte national en décapitant l'État ».
Pour en revenir aux déclarations de M. Siniora, évoquant les événements en Irak et en Syrie, il a rendu une fois de plus « les régimes tyranniques » dans ces pays responsables de l'apparition des groupes extrémistes tels que l'État islamique (EI), et a rappelé à cet égard l'épisode de Fateh el-Islam au Liban en 2007 et l'attitude ferme du gouvernement qu'il dirigeait à l'époque à son encontre.
Enfin, pour ce qui est du dossier de la grille des salaires des fonctionnaires du secteur public, le chef du bloc du Futur a estimé que l'adoption de la grille en l'état susciterait de réels dangers. Affirmant que le bloc du Futur soutient le projet, il a appelé cependant à une coopération entre les blocs politiques pour assurer un financement qui n'aggrave guère les déficits publics.

L'élection présidentielle demeure la première des priorités du Liban et le bloc du Futur est en faveur de l'avènement d'un président qui soit capable d'être un « dénominateur commun » entre tous les protagonistes.C'est, en gros, l'essentiel du message délivré hier par le chef du bloc, Fouad Siniora, à l'issue d'entretiens à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr...

commentaires (2)

Oui mais le problème c'est qu'il n'y en a pas. Les potentiels dénominateurs communs n'osent pas se déclarer de peur de se faire descendre. N'en déplaise aux fanatiques, ces comiques qui délirent en affirmant que le Liban est divinement libéré, notre pays est occupé par le Hezbollah illégal, lâche et soumis aux mollahs, qui agit impunément grâce à ses armes illégales. Ces mercenaires sont portés aux nues par les combattants de canapé qui déjà en 2006 étaient en transe durant un mois quand le Liban était sauvagement bombardé par Israël à cause de ces irresponsables. Puis, depuis 2011, ces mêmes crétins sont la proie d'une excitation sans pareil chaque fois que le Hezbollah expose le Liban à des représailles barbares à cause de son engagement en Syrie et ailleurs. Et aujourd'hui ils jubilent devant les quelques soldats israéliens tués alors qu'un peuple entier, pris au piège par des imbéciles ayant pris le Hezbollah comme modèle, est sauvagement décimé. Le Liban est lui aussi pris au piège, depuis plus d'un demi-siècle, d'abord par les Palestiniens, puis par la milice illégale, et également par des imbéciles heureux qui, du fond de leur canapé, répandent leur propagande fanatique islamiste sans se rendre compte qu'ils sont en train de tuer le Liban. Ce Liban qu'ils prétendent "libéré". Pauvres mecs.

Robert Malek

15 h 23, le 02 août 2014

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Commentaires (2)

  • Oui mais le problème c'est qu'il n'y en a pas. Les potentiels dénominateurs communs n'osent pas se déclarer de peur de se faire descendre. N'en déplaise aux fanatiques, ces comiques qui délirent en affirmant que le Liban est divinement libéré, notre pays est occupé par le Hezbollah illégal, lâche et soumis aux mollahs, qui agit impunément grâce à ses armes illégales. Ces mercenaires sont portés aux nues par les combattants de canapé qui déjà en 2006 étaient en transe durant un mois quand le Liban était sauvagement bombardé par Israël à cause de ces irresponsables. Puis, depuis 2011, ces mêmes crétins sont la proie d'une excitation sans pareil chaque fois que le Hezbollah expose le Liban à des représailles barbares à cause de son engagement en Syrie et ailleurs. Et aujourd'hui ils jubilent devant les quelques soldats israéliens tués alors qu'un peuple entier, pris au piège par des imbéciles ayant pris le Hezbollah comme modèle, est sauvagement décimé. Le Liban est lui aussi pris au piège, depuis plus d'un demi-siècle, d'abord par les Palestiniens, puis par la milice illégale, et également par des imbéciles heureux qui, du fond de leur canapé, répandent leur propagande fanatique islamiste sans se rendre compte qu'ils sont en train de tuer le Liban. Ce Liban qu'ils prétendent "libéré". Pauvres mecs.

    Robert Malek

    15 h 23, le 02 août 2014

  • Siniora est pour un président capable d'être un "dénominateur commun" ? Et pourquoi durant des mois le courant du Futur et son chef exilé ont-ils donné espoir à un candidat qu'ils ont toujours jugé être un facteur de mésentente commune ? Cette mollesse a contribué énormément à compliquer et même envenimer la présidentielle. Il fallait dès le début être clair et faire comprendre au dit candidat que malheureusement le courant du Futur ne pouvait pas appuyer sa candidature. L'élection présidentielle aurait alors pris un autre tournant.

    Halim Abou Chacra

    04 h 27, le 02 août 2014

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