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Moyen Orient et Monde - Gaza

USA - Israël, une relation de confiance à toute épreuve

« Nous avons toujours entretenu une relation spéciale », a affirmé au sujet d’Israël la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice. HO/AFP

Démocrates et républicains sont en conflit sur à peu près tous les sujets, mais un domaine fait l'unanimité malgré ces incessantes querelles : le soutien indéfectible des États-Unis à Israël. Alors que le bilan s'alourdit d'heure en heure, Israël a été la cible de violentes critiques partout dans le monde, et même en Europe où des manifestations pro-Gaza se sont parfois transformées en émeutes antisémites.


Rien de tout cela à Washington ! Les États-Unis restent le principal appui d'Israël aux Nations unies, où ils bloquent régulièrement des résolutions devant le Conseil de sécurité condamnant l'État hébreu. Au total, Washington a accordé plus de 100 milliards de dollars d'aides à Israël depuis sa formation en 1948, et il continue à approvisionner son allié en armements dernier cri. Les subventions à Israël sont votées sans ciller au Congrès, avec comme dernière illustration en date un projet pour allouer 225 millions de dollars au système de défense antiroquettes Iron Dome.


En bref, « Israël a le soutien des États-Unis », a assuré la conseillère à la Sécurité nationale Susan Rice récemment à Washington devant un parterre de dirigeants juifs. « Nous avons toujours entretenu une relation spéciale », a-t-elle ajouté devant une assistance où figuraient également des élus américains. Parmi eux, le futur numéro deux de la Chambre des représentants Kevin McCarthy acquiesçait : « Si une roquette tombe sur Israël, une roquette tombe sur les États-Unis. »

 

Les mêmes idéaux
Les raisons de ce soutien indéfectible à Israël sont multiples et incluent des principes démocratiques, des valeurs communes ou une pression importante des groupes de pression pro-israéliens à Washington. Les États-Unis avaient reconnu Israël 11 minutes après la proclamation de son indépendance, mais les relations ont été tumultueuses durant les premières années. Washington avait ainsi désapprouvé l'invasion de l'Égypte en 1956 et a refusé de vendre des armes à Israël jusque dans les années 1960.


Mais grâce à un changement de posture au moment de la guerre froide, la relation israélo-américaine a pris une nouvelle tournure et est devenue très solide à partir de 1967. Depuis lors, Washington a toujours essayé d'être un médiateur de premier plan à travers les différents conflits, les attentats meurtriers ou les initiatives de paix inabouties dans la région. La stabilité au Proche-Orient est primordiale pour les États-Unis et leur alliance avec Israël était un moyen d'éviter un embrasement de la région. La plupart des présidents américains depuis 1948 ont insisté sur la relation spéciale qui unit les deux alliés, mais le rabbin William Gershon estime que ce lien remonte même à plusieurs siècles. « Je dirais que tout a commencé en 1654 quand des juifs sont venus dans ce pays et ont appuyé la révolution américaine », a noté M. Gershon. Les premiers pèlerins juifs fuyant les persécutions en Angleterre ont décrit leur arrivée dans le nouveau monde presque comme un nouvel exode. Et beaucoup d'Américains, selon M. Gershon, voient l'État hébreu embrasser les mêmes idéaux et les mêmes valeurs que ceux définissant l'Amérique. « Israël est la seule vraie démocratie au Moyen-Orient, je pense sincèrement que ces liens sont très forts, même quand parfois nous ne sommes pas d'accord », a encore déclaré William Gershon.


Les chrétiens américains sont aussi un solide soutien à Israël, « le seul pays au Proche-Orient où les chrétiens sont libres de prier en paix et en sécurité », comme le note le pasteur Paul de Vries, président de la New York Divinity School. Et comme nombre d'élus républicains ont une base de votants composée de fervents électeurs chrétiens, ils figurent parmi les soutiens les plus actifs à Israël. Enfin, le Comité américain des affaires publiques israéliennes (Aipac) est un des lobbies les plus puissants et efficaces de Washington où il arrive régulièrement à faire voter des lois qu'il soutient.

 

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commentaires (3)

PARTI SEUL... JE CONTINUE : LA CULOTTE SALIT... ET LE CLOWN... NETTOIE !

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 37, le 31 juillet 2014

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Commentaires (3)

  • PARTI SEUL... JE CONTINUE : LA CULOTTE SALIT... ET LE CLOWN... NETTOIE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 37, le 31 juillet 2014

  • SOLIDAIRES... COMME LE CLOWN ET SA CULOTTE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 35, le 31 juillet 2014

  • Non seulement la carte octroyée à Israël blanchit encore plus de jour en jour, mais les Etats-Unis viennent de renouveler les stocks d'armes et de munitions de Tsahal. S'ils voulaient vraiment mettre un frein, si léger soit-il, à l'impunité légendaire dont jouit Israël depuis 1948, la moindre des choses serait qu'ils interrompent, même momentanément, leurs livraisons d'armes. Et d'un autre côté, alors que les pays arabes et musulmans n'ont cure des Palestiniens devenus indésirables partout, ces nations, qui sombrent dans la plus profonde médiocrité à l'image de leur Ligue, s'appuient sur cette malheureuse cause palestinienne (dont le dos se bonifie avec le temps) pour justifier leur comportement incohérent qui va de leur hostilité à l'Occident jusqu'au soutien financier et politique aux groupuscules de barbares qui créent des califats et qui égorgent et décapitent tout ce qui ne ressemble pas à leur espèce de primates. Résultat : les Arabes s'entretuent, les communautés musulmanes se font la guerre et les Etats-Unis et Israël ne peuvent qu'applaudir. Mais pendant combien de temps encore ?

    Robert Malek

    17 h 43, le 31 juillet 2014

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