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Moyen Orient et Monde - Nigeria

Au moins 42 morts dans un double attentat à Kaduna

Les attaques contre deux dignitaires n'ont pas été revendiquées, mais Boko Haram est soupçonné.

Boko Haram a déjà tenté d’assassiner plusieurs dignitaires religieux dans le nord du Nigeria. Victor Ulasi/AFP

Au moins 42 personnes ont été tuées hier à Kaduna, une ville du nord du Nigeria, alors que le groupe islamiste Boko Haram a encore intensifié ces dernières semaines le rythme effréné de ses attaques à travers le pays.
À Kaduna, un kamikaze a été à l'origine mercredi de la première explosion, survenue vers 12h30 (11h30 GMT), qui visait le convoi de Sheikh Dahiru Bauchi, un dignitaire musulman ayant souvent condamné publiquement le groupe islamiste armé Boko Haram, a indiqué la police. « Il y a 25 morts confirmés » dans ce premier attentat, a déclaré le chef de la police de Kaduna, Umar Shehu. M. Bauchi, qui parcourait la rue Isa Kaita à bord d'un véhicule à ciel ouvert, pour saluer les fidèles, n'a pas été touché, mais son convoi a été éclaboussé par le sang des victimes, a rapporté Mustapha Sani, un témoin.
Environ deux heures plus tard, un deuxième attentat a tué au moins 17 personnes dans le quartier animé de Kawo, en périphérie de Kaduna, un endroit abritant plusieurs marchés et de nombreux arrêts de bus, proche d'une caserne militaire. Selon Ahmad Maiyaki, le porte-parole du gouverneur de l'État de Kano, l'attentat de Kawo visait Muhammadu Buhari, dirigeant militaire du Nigeria entre 1983 et 1985 et actuel chef de l'opposition, au sein du Congrès progressiste (APC), qui en est sorti sain et sauf. Le gouverneur de l'État de Kaduna a imposé hier, en fin de journée, un couvre-feu immédiat de 24 heures dans la ville, dans le but « d'empêcher des troubles de l'ordre public ».
Ces deux attentats n'ont pas été revendiqués par Boko Haram dans l'immédiat. Mais le groupe islamiste, qui revendique la création d'un État islamique dans le nord du pays – majoritairement musulman –, a déjà tenté d'assassiner plusieurs dignitaires religieux dans cette région, accusés de se soumettre à l'autorité du gouvernement fédéral, actuellement dirigé par le président Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud. Aussi, M. Buhari a été menacé à plusieurs reprises par Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, dans des vidéos publiées par le groupe islamiste.
(Source : AFP)

Au moins 42 personnes ont été tuées hier à Kaduna, une ville du nord du Nigeria, alors que le groupe islamiste Boko Haram a encore intensifié ces dernières semaines le rythme effréné de ses attaques à travers le pays.À Kaduna, un kamikaze a été à l'origine mercredi de la première explosion, survenue vers 12h30 (11h30 GMT), qui visait le convoi de Sheikh Dahiru Bauchi, un...

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