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Liban

Geagea condamne les attaques contre les chrétiens d’Irak

Photo Aldo Ayoub

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a condamné hier les attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte en Syrie et en Irak, notamment tout récemment à Mossoul.
« Les informations au sujet des agressions contre les chrétiens, leurs églises et leurs lieux de culte en Syrie et en Irak, comme tout récemment à Deir Mar Behnam à Mossoul, font mal au cœur. Des civilisations, enracinées depuis des siècles aux mains des apôtres du Christ et de ses premiers disciples, sont ainsi arrachées à leur terre », a affirmé M. Geagea dans un communiqué distribué par son bureau de presse.
« Les FL, dont le nom est associé à la lutte contre l'oppression, condamnent le plus fermement toute agression contre les chrétiens, quel que soit le lieu où elle se déroule et quelle qu'en soit la partie responsable. Nous appelons les gens de bonne volonté de toutes les religions, et surtout dans le cadre musulman, à faire face à l'extrémisme sous toutes ses formes, qu'il soit l'œuvre de groupuscules ou des régimes qui en sont à l'origine afin de prétendre ultérieurement qu'ils combattent le terrorisme », a noté Samir Geagea.
« La lutte contre le terrorisme, celui qui est dérivé du pouvoir comme celui qui émane des groupes organisés, est de la responsabilité de tous – à commencer par l'islam modéré, qui montre l'image civilisée de l'islam – dans le but de mettre en place une nouvelle ère de coordination et d'entente pour un avenir meilleur à nos générations futures, afin d'empêcher l'émigration qui menace tout le monde », conclut le communiqué.

Massoud Achkar
M. Massoud Achkar a également condamné les attaques contre les chrétiens d'Irak, exprimant son « rejet du ciblage systématique de la présence chrétienne en Orient, dont les prémices remontent à 2003, après la chute du régime de Saddam Hussein ».
« Cette attaque va crescendo, surtout au lendemain du printemps arabe, en Irak et en Syrie, et s'est clarifiée encore plus après l'annonce du califat islamique en Irak », a indiqué M. Achkar dans un communiqué. « Ce comportement supportait des interprétations avant l'annonce claire du 18 juillet 2014 selon laquelle les chrétiens de Mossoul sont confrontés à trois options : se convertir à l'islam, passer un contrat de dhimmitude ou payer l'impôt. En cas de refus, il ne leur reste plus qu'à être passés au fil de l'épée », a-t-il ajouté.
« Le fait, pour nos partenaires nationaux, et même pour certains chrétiens, de passer outre ce danger risque de transposer la crise au Liban », a souligné Massoud Achkar. « La présence chrétienne en Orient est source de richesse au plan culturel (...), mais la théorie est une chose et la réalité une autre. C'est pourquoi nous appelons le gouvernement libanais à prendre des mesures pratiques préventives pour préserver la stabilité du pays », a-t-il noté, appelant les autorités politiques et religieuses arabes et islamiques, sunnites comme chiites, à prendre clairement position sur la nécessité de préserver la diversité religieuse au sein du conflit actuel.
L'ancien président de la République Émile Lahoud a également condamné les atteintes faites aux chrétiens en Irak.
Il convient par ailleurs de signaler que la chaîne Télé Lumière a lancé hier une campagne de solidarité avec les chrétiens de Mossoul et contre la stigmatisation des résidences chrétiennes, désormais frappées en rouge de la lettre « N » (pour Nazaréens) en arabe.

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a condamné hier les attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte en Syrie et en Irak, notamment tout récemment à Mossoul.« Les informations au sujet des agressions contre les chrétiens, leurs églises et leurs lieux de culte en Syrie et en Irak, comme tout récemment à Deir Mar Behnam à Mossoul, font mal au cœur. Des...

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