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Berlin ignore si le chef du renseignement américain en Allemagne est parti

Berlin a indiqué lundi ignorer si le chef du renseignement américain en Allemagne était parti, alors que son départ a été demandé après la découverte de deux espions présumés travaillant pour Washington.

"Nous avons fait part de notre position très clairement, nous avons dit qu'il devait quitter le pays aussi rapidement que possible", a indiqué une porte-parole du ministère, Sawsan Chebli, interrogée lors d'une conférence de presse régulière. "Cela n'a pas changé". "Nous n'avons pas d'information sur un départ", a-t-elle ajouté. "Si il n'a pas quitté le pays, nous pouvons toujours lancer une procédure formelle contre lui", a-t-elle encore dit, expliquant que si ce diplomate était déclaré persona non grata il aurait 72 heures pour quitter l''Allemagne.

Interrogée par l'AFP, une porte-parole de l'ambassade américaine s'est contentée de dire que "les États-Unis (...) respectent les souhaits du gouvernement allemand en ce qui concerne les accréditations et la présence de diplomates".

Jeudi Berlin a pris la décision spectaculaire d'expulser le patron du renseignement américain en Allemagne --une mesure rarissime au sein de l'Otan--, faisant suite aux interpellations de deux personnes soupçonnées d'avoir espionné pour le compte de Washington.

Dans une interview à la télévision publique ZDF samedi, la chancelière allemande Angela Merkel avait appelé Washington à changer de comportement en matière d'espionnage. "J'espère naturellement que quelque chose va changer", avait-elle déclaré. "Nous ne vivons plus à l'époque de la Guerre froide où chacun s'est probablement méfié de chacun", avait ajouté Mme Merkel. L'Allemagne et les États-Unis restent "de bons amis", a déclaré dimanche le secrétaire d’État américain John Kerry lors d'une conférence de presse à Vienne avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

Berlin a indiqué lundi ignorer si le chef du renseignement américain en Allemagne était parti, alors que son départ a été demandé après la découverte de deux espions présumés travaillant pour Washington.
"Nous avons fait part de notre position très clairement, nous avons dit qu'il devait quitter le pays aussi rapidement que possible", a indiqué une porte-parole du ministère, Sawsan...