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Liban

Procès Jamil Sayyed-Johnny Abdo : de la « diffamation » au marathon juridique...

Le procès en diffamation intenté par le général Jamil Sayyed contre l'ambassadeur Johnny Abdo s'est ouvert hier devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris en présence du plaignant, qui était accompagné de trois avocats, Mes Émilie Bailly, Antoine Korkmaz et Emmanuel Daoud. M. Abdo s'est contenté de se faire représenter par Me Bruno Quentin et un collaborateur.
Ce qui paraissait comme une relativement simple affaire de diffamation a tourné au marathon juridique avec des plaidoiries de quatre heures durant lesquelles les avocats de l'ancien ambassadeur ont joué la carte de l'incompétence du tribunal, minimisant au passage le délit de diffamation paru dans l'hebdomadaire as-Sayyad alors que le général Sayyed était incarcéré à Roumieh avec trois autres généraux de l'appareil sécuritaire libano-syrien à l'époque de l'occupation syrienne.
Après les interminables lectures des faits et la présentation de dizaines de documents au président et au procureur, les conseils de M. Sayyed ont relaté les déclarations jugées diffamantes en les plaçant dans leur contexte politique pour mieux plaider une volonté délibérée de nuire à l'ancien directeur général de la SG. Celui-ci devait d'ailleurs prendre la parole durant près d'une heure revenant à l'assassinat de Rafic Hariri, à la formation de la commission Mehlis et Brammertz qui a recommandé l'incarcération des quatre généraux.
Le général Sayyed a rappelé avec force détails la situation avant et après l'assassinat du président-martyr, insistant sur le clivage politique vertical qui régnait dans le pays et qui continue de s'aggraver. Il a indiqué, en schématisant autant que possible devant la cour, que lui et l'ambassadeur Abdo ont toujours été politiquement antagonistes sans qu'il n'y ait entre eux aucune hostilité personnelle, étant tous les deux des officiers de l'armée libanaise.
Dans l'exposé final du procureur suivi par deux longues interventions des parties adverses, la cour s'est retirée pour délibérer et le président a annoncé que le jugement sera rendu le 16 septembre prochain.

Le procès en diffamation intenté par le général Jamil Sayyed contre l'ambassadeur Johnny Abdo s'est ouvert hier devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris en présence du plaignant, qui était accompagné de trois avocats, Mes Émilie Bailly, Antoine Korkmaz et Emmanuel Daoud. M. Abdo s'est contenté de se faire représenter par Me Bruno Quentin et un collaborateur.Ce qui...
commentaires (1)

Ils ont l'aiiir, financièrement parlant, particulièrement à l'aiiise, ces deux simples "officiers" de cette "prétendue" modeste armée libanaiiise !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

07 h 39, le 18 juin 2014

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Commentaires (1)

  • Ils ont l'aiiir, financièrement parlant, particulièrement à l'aiiise, ces deux simples "officiers" de cette "prétendue" modeste armée libanaiiise !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 39, le 18 juin 2014

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