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Auto

Essai BMW X5 : époustouflant, le Panzer !

Même gabarit XL, même regard menaçant et toujours ce goût pour les mécaniques « velues »' : le nouveau X5 semble fidèle à lui-même. Mais derrière sa carrure et ses airs de gros dur, le précurseur des SUV BMW cache un confort sensiblement amélioré et de nouvelles préoccupations familiales. Pour une fois, on ne va pas commencer l'article par une description de la nouvelle ligne, mais par ce qui frappe le plus : le châssis. Historiquement, je n'ai jamais trouvé mon compte à bord des SUV, même si certains s'en sortent mieux que d'autres. Alors forcément, quand je prends le volant de ces mastodontes, je suis un peu sur la défensive. Et là, patatras. Tout s'écroule à cause du nouveau X5. Sur de petites routes grasses et mouillées à souhait, du côté du Kesrouan, je me suis amusé au volant d'un engin de plus de 2,2 tonnes ! Pour cela, le mode d'emploi est très simple : déconnectez tous les contrôles de stabilité, trouvez un virage en épingle, arrivez sur les freins, placez la bête qui va sous-virer et mettez les gaz en grand. La transmission intégrale s'occupe du reste en envoyant de la puissance sur les roues arrière et en enroulant la courbe avec un petit contre-braquage que l'on pensait réservé à nos chères propulsions. Un régal ! Les packs suspension Adaptative et Dynamic Drive sont passés par là. Souvent vilipendés, les freins BMW ont fait preuve d'une très bonne endurance sur un parcours mené sur un rythme sportif. À cela, il faut ajouter la sonorité du moteur qui, passés 3 000 tr/mn, se montre tout simplement enivrante jusqu'au régime maxi.
Le nouvel opus, un peu agrandi (+ 3cm sur le porte-à-faux avant), conserve la même largeur et perd 1 centimètre en hauteur. La double calandre s'est agrandie et la nouvelle identité BMW, avec les projecteurs joints à cette dernière, font leur apparition. Toutefois, le pare-chocs dispose d'éléments de design qui lui sont propres en intègrant les « Air Curtains ». Le nouveau X5 adopte le principe du « layering » pour sa planche de bord, c'est-à-dire qu'il superpose des structures pour créer un espace en trois dimensions avec des contrastes animés. La qualité de finition est au-dessus de tout soupçon et il est possible de choisir entre une multitude d'ambiances de couleurs qui soulignent les inserts.
Une fois installé au volant, l'impression de domination est évidente : la position de conduite surélevée, le long capot, la largeur de l'engin... Tout concourt au sentiment de puissance. Les passagers seront eux aussi à la fête, car l'habitabilité profite largement des dimensions de l'engin : voyager à quatre, voire à cinq, devient un vrai plaisir.
Le X5 dispose d'un « 6 en ligne » qui développe la bagatelle de 381 chevaux pour 740 Nm de couple. Il passe de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes et parcourt les 1 000 mètres départ arrété en 24,9 secondes. Alors que les berlines BMW prônent de plus en plus le confort au détriment de la sportivité pure, les SUV de la marque, eux, font tout l'inverse ! Le X5 est une véritable réussite dynamique, un engin statutaire, certes, mais qui donnera beaucoup de plaisir à son conducteur. Impérial sur la route, il regorge d'équipements multimédias pour chouchouter ses passagers : il place la barre à un niveau jamais atteint.

 

Même gabarit XL, même regard menaçant et toujours ce goût pour les mécaniques « velues »' : le nouveau X5 semble fidèle à lui-même. Mais derrière sa carrure et ses airs de gros dur, le précurseur des SUV BMW cache un confort sensiblement amélioré et de nouvelles préoccupations familiales. Pour une fois, on ne va pas commencer l'article par une description de la...

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