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Moyen Orient et Monde - Ukraine

Porochenko promet de réagir face à la « terreur » séparatiste

Le nouveau président est prêt à discuter avec Poutine ; une seconde équipe de l'OSCE disparaît.

Sur le « front de l’Est », les violences se sont poursuivies hier, notamment près de la zone de l’aéroport, resté inaccessible.

Le président élu de l'Ukraine Petro Porochenko a promis de mettre un terme à la « terreur » dans l'Est séparatiste prorusse, au lendemain de combats meurtriers pour le contrôle de l'aéroport international de Donetsk investi par les insurgés.
Le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko, élu dimanche président d'Ukraine, a promis de mettre un terme à la « terreur », alors que les Occidentaux le pressent de mettre en place des réformes. « Nous sommes dans une situation de guerre dans l'est de l'Ukraine (...). Nous devons réagir », a-t-il déclaré au quotidien Bild. « Nous n'allons pas plus longtemps laisser ces terroristes enlever des gens et les tuer (...), les laisser occuper des bâtiments et faire fi des lois », a poursuivi M. Porochenko dont l'investiture est prévue début juin.
Sans attendre, le président français François Hollande a invité M. Porochenko aux cérémonies du Débarquement le 6 juin, auxquelles doit assister le président russe Vladimir Poutine. D'ailleurs, le nouveau président ukrainien a affirmé hier qu'il allait discuter avec son homologue russe pour « apaiser la crise et œuvrer à la paix », dans une interview au journal allemand Bild dans son édition d'aujourd'hui.
Côté russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a exigé hier des « mesures d'urgence » pour mettre fin au « bain de sang » dans l'est de l'Ukraine, théâtre la veille de combats meurtriers dans le bastion séparatiste de Donetsk. « Il ne peut y avoir aucune justification pour la poursuite de l'opération punitive des autorités de Kiev dans le Sud-Est » de l'Ukraine, a déclaré M. Lavrov lors d'une conversation téléphonique avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, selon un communiqué. « Il est indispensable de prendre des mesures d'urgence pour mettre fin au bain de sang et lancer un dialogue complet en Ukraine », a-t-il ajouté.

Tchétchènes dans l'Est
Sur le « front de l'Est », de nouveaux tirs étaient entendus hier dans le centre de Donetsk et la zone proche de l'aéroport, inaccessible depuis les violents combats, lundi, qui ont fait une quarantaine de morts, principalement des rebelles. Les autorités locales ont fait état de la présence parmi les blessés d'habitants de Grozny et Goudermès, deux grandes villes de la Tchétchénie. L'homme fort de cette république du Caucase russe Ramzan Kadyrov a démenti hier avoir envoyé en Ukraine des « colonnes militaires » tout en admettant que des Tchétchènes pourraient se retrouver dans la zone de conflit « de leur propre gré ». « Les Tchétchènes protègent le peuple russe à Donetsk et à Lougansk parce qu'ils considèrent ces terres comme leur patrie », a déclaré hier le « Premier ministre » séparatiste de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Borodaï au cours d'une conférence de presse.
Toujours sur le terrain, les forces ukrainiennes ont subi « des pertes » lors d'une attaque hier contre une de leurs unités à Lougansk, l'un des foyers séparatistes dans l'Est, selon un communiqué de la garde nationale.
Par ailleurs, l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a annoncé hier avoir perdu le contact avec une deuxième équipe d'observateurs près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'équipe portée manquante hier « est constituée de 11 membres de la Mission spéciale de surveillance voyageant dans trois véhicules. Les observateurs ont été stoppés à un barrage routier à Marinka », a précisé l'OSCE. L'organisation avait déjà annoncé avoir perdu le contact lundi soir avec quatre de ses observateurs basés à Donetsk.

(Source : AFP)

Le président élu de l'Ukraine Petro Porochenko a promis de mettre un terme à la « terreur » dans l'Est séparatiste prorusse, au lendemain de combats meurtriers pour le contrôle de l'aéroport international de Donetsk investi par les insurgés.Le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko, élu dimanche président d'Ukraine, a promis de mettre un terme à la « terreur », alors que...
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