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Liban

Communication autour de la forêt : exemples de réussite

Au cours de l'atelier de travail organisé par la FAO et la GIZ à Rabat, plusieurs études de cas sur des expériences réussies de communication autour de projets forestiers ont été soumises au débat. Toutes ces expériences ont mis l'accent sur l'importance de concilier les besoins humains et les impératifs de la protection environnementale.
Dans le cas du Liban, c'est Patricia Sfeir et Carla el-Jamous, ingénieur agronome représentant le ministère de l'Agriculture, qui ont exposé conjointement un projet innovant de reboisement adopté par le ministère et attendant sa mise en application, baptisé « les 40 millions d'arbres ». Ce projet vise à reboiser 70 000 hectares de terrains publics grâce à la mobilisation de fonds privés : en d'autres termes, toute personne ou institution désirant participer au reboisement du pays pourra le faire par le biais de cette initiative. L'objectif : que la couverture en espaces verts passe de 13 % actuellement à 20 % à l'avenir. Carla el-Jamous a relaté les efforts de développement d'une stratégie de communication au ministère. Le site Internet interactif du projet, toujours en préparation, a été introduit par Patricia Sfeir.
Parmi les autres projets présentés, celui d'une expérience de réforme agricole dans une région reculée d'Algérie, exposée par Abdelmalek Abdelfettah (de la Direction générale des forêts). Dans une approche qualifiée de très communicative par le présentateur, le projet a aidé des agriculteurs à remplacer leur production céréalière très peu rentable par des vignobles ou des arbres fruitiers. Parmi les objectifs de ce projet financé par la Banque mondiale (depuis 1997), la protection de la nature, la préservation des ressources en eau, la mise en place d'activités ciblant les femmes... Parallèlement à la réussite du projet auprès de dizaines de milliers d'exploitations, une stratégie de communication est en développement.
L'expérience d'une organisation mondiale, l'Union internationale de conservation de la nature (IUCN), dans la communication, a été au centre de l'intervention de Lourdes Lazaro. Celle-ci a parlé du développement des outils de communication tout comme des messages sur les valeurs relatives à la foresterie, avec la nécessité d'identifier des messages adaptés au public cible. De manière générale, elle a dit privilégier le lien émotionnel qui relie les populations aux forêts, plutôt que de se limiter à un discours alarmiste qui lasse le public.
D'Iran, Morteza Sharifi a parlé de la protection d'un site de forêts antiques, datant d'environ trois millions d'années. Selon lui, les activités de communication ont permis de décupler le nombre de visiteurs. Le cas du grand projet de reboisement initié par l'association TEMA en Turquie a été exposé par Zeynep Yildirim Küçükgüçlü. Cette association, qui a vu le jour dans le but de combattre l'érosion des sols, est très active au niveau des universités et compte des milliers de volontaires. Son projet s'intitule « 81 forêts dans 81 villes », et a permis la plantation de millions d'arbres de 2008 à 2012. Sa stratégie de communication vise à mobiliser le maximum de personnes, par des spots télé et Internet, une page Facebook, un e-magazine, une application iPad...

Au cours de l'atelier de travail organisé par la FAO et la GIZ à Rabat, plusieurs études de cas sur des expériences réussies de communication autour de projets forestiers ont été soumises au débat. Toutes ces expériences ont mis l'accent sur l'importance de concilier les besoins humains et les impératifs de la protection environnementale.Dans le cas du Liban, c'est Patricia Sfeir et...

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