Le ministre du Travail et vice-président du parti Kataëb, Sejaan Azzi, a déclaré lundi lors d'une réunion avec la représentante au Liban du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), Ninette Kelly, que le gouvernement libanais n'envisageait pas la mise en place de camps pour les réfugiés syriens à l'intérieur du territoire libanais.
"Accepter des camps (pour les réfugiés syriens) à l’intérieur du Liban n'est pas une option pour le gouvernement libanais", a déclaré M. Azzi, précisant que le Cabinet pourrait accepter l'établissement de camps "à la frontière et à l'intérieur des terres syriennes via un accord politique entre le régime syrien et l'opposition, sous une supervision arabe et internationale".
Le ministre a par ailleurs indiqué que "le Liban n'a pas l'intention de réglementer l'emploi des réfugiés syriens au Liban, mais plutôt d'organiser la manière de les ramener en Syrie". Il a en outre estimé que le Liban ne peut "sacrifier sa sécurité, sa stabilité".
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