Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Naufrage du ferry

Dans une Corée électrique, le moindre faux pas est sanctionné

Colère et douleur ont créé une atmosphère électrique en Corée du Sud, après le naufrage du ferry qui a fait 300 morts et disparus, des lycéens pour la plupart. Et le moindre faux pas d'un responsable met le feu aux poudres.
Le nombre élevé de victimes, dont 280 avaient à peine commencé leur vie, attise une envie de châtiment à l'encontre de l'establishment. Le capitaine, l'équipage et les propriétaires du ferry sont en première ligne des critiques virulentes, mais ces dernières visent aussi quiconque occupant une position dotée de responsabilité ou de pouvoir. Et la population n'hésite pas à bousculer, au sens propre du terme. Lorsqu'au lendemain du naufrage, le Premier ministre Chung Hong-won a rendu visite aux proches des disparus, rassemblés dans le gymnase de Jindo, une île voisine du lieu du drame, il est hué, chahuté et agrippé par sa veste.
D'ailleurs, des proches des victimes ont agressé hier un responsable des gardes-côtes, Choi Sang-wang, le traînant à l'extérieur, déchirant sa chemise, et le rouant de coups au visage et de gifles. Les familles accusent Choi d'avoir exagéré l'ampleur des secours dans ses descriptions, estimant la réalité toute autre. De nombreux proches des victimes croient que certaines d'entre elles ont peut-être survécu dans des poches d'air mais sont mortes noyées faute d'avoir été secourues. Pour cette raison, plusieurs d'entre eux ont demandé que soient effectuées des autopsies, afin de déterminer la raison précise et l'heure exacte de la mort de ces victimes.
Dans ce contexte, les cours ont repris hier au lycée d'Ansan, dont une bonne partie des élèves a disparu dans le naufrage, alors que le corps d'un lycéen, qui avait été le premier, avant l'équipage, à alerter les secours lors du naufrage, a été retrouvé par les plongeurs, selon l'agence de presse coréenne hier.
(Sources : agences)

Colère et douleur ont créé une atmosphère électrique en Corée du Sud, après le naufrage du ferry qui a fait 300 morts et disparus, des lycéens pour la plupart. Et le moindre faux pas d'un responsable met le feu aux poudres.Le nombre élevé de victimes, dont 280 avaient à peine commencé leur vie, attise une envie de châtiment à l'encontre de l'establishment. Le capitaine, l'équipage...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut