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Liban

Sainteté et miracles

Pour le bon peuple chrétien, un saint doit faire des miracles, en général des guérisons. C'est l'une de ses premières « fonctions ». C'est un peu ce que pense l'Église institutionnelle, qui exige deux miracles pour canoniser un homme ou une femme réputés pour leur sainteté. Le premier miracle pour les déclarer bienheureux, le second saints. Le socle sur lequel reposent ces deux titres, toutefois, est l'héroïcité des vertus du candidat ou de la candidate à la canonisation. Elle lui vaut, si elle est confirmée, un premier titre de vénérable


Des deux miracles retenus pour la canonisation de Jean-Paul, le premier est la guérison, en 2005, d'une religieuse française, Marie Simon-Pierre Normand, atteinte de la maladie de Parkinson, le même mal qui rongeait le pape Jean-Paul. Pour sœur Marie Simon-Pierre, c'était un véritable calvaire au quotidien : tremblements, raideurs, douleurs, insomnies. À la mort du pape, son état empira. Puis, un jour, sa supérieure, qui n'avait pas baissé les bras, lui demande d'écrire « Jean-Paul II ». La première tentative est illisible, mais dans la soirée, comme habitée par une force invisible, sœur Marie Simon-Pierre réécrit le nom du pape. À 4 heures du matin, elle se réveille, stupéfaite d'avoir dormi. D'un bond, elle sort du lit, son corps n'était plus endolori, plus aucune raideur et intérieurement elle ne se sent plus la même. Elle est guérie.


Le second miracle attribué à l'intercession de Jean-Paul II est la guérison totale, en 2011, d'une Costaricaine Floribeth Mora, une mère de famille atteinte d'un anévrisme au cerveau à laquelle les médecins ne laissaient aucun espoir, l'artère endommagée étant logée dans un endroit inaccessible de son cerveau. La guérison se produisit pendant qu'elle suivait, malgré des maux de tête intolérables, la cérémonie de béatification de Jean-Paul II à la télévision avec sa famille. Le soir, dans son sommeil, les maux de tête disparurent. Le lendemain matin, elle recommença à marcher, avec l'impression que « quelque chose s'est passé ! » Dans une radiographie ultérieure, il n'y avait plus trace d'anévrisme.


Pour Jean XXIII, le miracle qui a ouvert la voie à la béatification a eu lieu le 25 mai 1966, en faveur d'une religieuse italienne, sœur Caterina Capitani, de la Congrégation des Filles de la charité. Considérée comme mourante par les médecins à la suite d'une opération en vue de l'ablation d'une tumeur à l'estomac, elle se rétablit soudainement après en avoir appelé à l'intercession du pape.

Pour le bon peuple chrétien, un saint doit faire des miracles, en général des guérisons. C'est l'une de ses premières « fonctions ». C'est un peu ce que pense l'Église institutionnelle, qui exige deux miracles pour canoniser un homme ou une femme réputés pour leur sainteté. Le premier miracle pour les déclarer bienheureux, le second saints. Le socle sur lequel reposent ces deux...

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