Le patriarche arménien-catholique, la directrice de l’école de la Sainte-Croix Rita Boyadjian et des enfants revêtus de chasubles, entourant la flamme du souvenir.
« À un an seulement du centenaire des massacres arméniens de 1915, nous vivons des journées historiques. Comme d'habitude, nous nous réunissons autour d'un monument commémoratif qui évoque pour nous les journées noires. Nous bénissons la réplique du monument installée et nous plaçons l'État arménien face à ses responsabilités, en lui demandant de remplir son devoir et de veiller sur la cause arménienne au niveau des instances internationales et avec les grandes puissances jusqu'au bout, pour la reconnaissance du génocide et la récupération des terres arméniennes spoliées. »
C'est le discours tenu hier par le patriarche Nersès Bedros des arméniens-catholiques au cours d'une cérémonie du souvenir organisée dans la cour de l'église de la Sainte-Croix, à Zalka (Metn), autour d'une réplique d'un monument érigé sur les contreforts du mont Ararat, à quelques kilomètres de Erevan, la capitale arménienne.
La cérémonie s'est tenue en présence de l'ancien ministre Jacques Tchoukhadarian, du président de la municipalité de Zalka Michel Murr, du président des écoles arméniennes catholiques, le père Georges Yeghiayan, du directeur des renseignements de l'armée au Metn, le colonel Pierre Saab, ainsi que du personnel, des enseignants et des élèves de l'école.
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