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Moyen Orient et Monde

En bref

Libye
Le procès de proches de Kadhafi, dont son fils Seif, ajourné
Le procès de 37 proches de Mouammar Kadhafi, jugés pour leur rôle dans la répression meurtrière de la révolte de 2011, s'est ouvert hier avant d'être ajourné au 27 avril, en raison de l'absence de plusieurs accusés, dont le fils de l'ex-dirigeant, Seif al-Islam, détenu par des ex-rebelles à Zenten, les autorités judiciaires estimant que les conditions de sécurité ne permettent pas son transfert dans la capitale libyenne. Sur les 37 accusés, seuls 23 se sont présentés devant la Cour pénale de Tripoli, protégée par des mesures de sécurité exceptionnelles.
Abdallah al-Senoussi, l'ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, et son dernier Premier ministre, Baghdadi al-Mahmoudi, étaient en revanche dans le box des accusés, aux côtés de 21 autres anciens responsables, tous vêtus de la tenue bleue des prisonniers.
Une dizaine de chefs d'accusation ont été retenus contre les détenus, inculpés en octobre notamment pour assassinats, pillages et sabotages, actes portant atteinte à l'union nationale, complicité dans l'incitation au viol, enlèvement et dilapidation des deniers publics.

Tunisie
Colère de députés après les condamnations clémentes d'ex-proches de Ben Ali
Les élus de la Constituante tunisienne ont critiqué hier le verdict « choquant » et « clément » d'un tribunal militaire contre d'anciens hauts responsables du régime de Zine el-Abidine Ben Ali, jugés pour la répression des manifestations durant la révolution de 2011. Le parquet militaire a de son côté annoncé dans l'après-midi qu'il avait déposé un pourvoi en cassation, cette juridiction étant « la seule partie apte juridiquement à contrôler la validité des verdicts », selon un communiqué.
Le tribunal militaire de Tunis a rendu samedi sa décision dans plusieurs affaires jugées en appel, dont celles des manifestants tués dans le Grand Tunis et à Sfax (Est) pendant la révolution ayant abouti à la chute du président Ben Ali, qui a fait plus de 300 morts. L'ancien directeur de la sécurité présidentielle, Ali Seriati, a notamment été condamné à trois ans de prison, tout comme l'ex-ministre de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem. L'ex-chef des brigades spéciales, Jalel Boudriga, condamné en première instance à 10 ans de prison pour meurtre avec préméditation, a également écopé de trois ans après la requalification des faits en non-assistance à personne en danger.
Ces hommes ayant été emprisonnés dans la foulée de la révolution, ils pourraient être libérés dans les semaines à venir. Plusieurs députés réclament que le dossier soit confié et rejugé par la justice civile.

Algérie
Barakat (opposition) ne reconnaîtra pas le prochain président
Le récent mouvement d'opposition algérien Barakat a annoncé hier qu'il ne reconnaîtrait pas le président issu du scrutin de jeudi, en dénonçant un simple « processus d'intronisation » du sortant Abdelaziz Bouteflika. Animé par des trentenaires, Barakat (Ça suffit !) est apparu dès l'annonce le 22 février par le Premier ministre Abdelmalek Sellal d'une nouvelle candidature de M. Bouteflika.
Son seul nom est déjà un programme. « Barakat » a en effet été le cri de rage des Algériens quand, à la fin de la guerre d'indépendance (1954-1962), des clans ont commencé à se déchirer pour la prise du pouvoir. Aujourd'hui, le mouvement dit « barakat à Bouteflika », « barakat au régime, à ses hommes, à ses institutions, à ses méthodes et à ses pratiques », ont expliqué ses animateurs.
Le mouvement a organisé une quinzaine de manifestations depuis sa création. S'il n'a pas drainé des masses, il s'est imposé sur la scène politique et médiatique et s'est attiré de violentes attaques du camp Bouteflika, qui l'accuse de vouloir semer le désordre dans la rue.

LibyeLe procès de proches de Kadhafi, dont son fils Seif, ajournéLe procès de 37 proches de Mouammar Kadhafi, jugés pour leur rôle dans la répression meurtrière de la révolte de 2011, s'est ouvert hier avant d'être ajourné au 27 avril, en raison de l'absence de plusieurs accusés, dont le fils de l'ex-dirigeant, Seif al-Islam, détenu par des ex-rebelles à Zenten, les...

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