Le vice-Premier ministre irakien Saleh Moutlak est sorti indemne d'une attaque armée contre son convoi vendredi à l'ouest de Bagdad, mais l'un de ses gardes a été tué, ont indiqué des responsables.
Des hommes armés ont ouvert le feu sur le convoi de M. Moutlak, l'un des principaux responsables sunnites du pays à majorité chiite, dans la localité d'Abou Ghraib, ont-ils précisé sans donner d'indication sur les assaillants.
Mais l'un des adjoints de M. Moutlak, présent dans le convoi attaqué, a imputé l'attentat à l'armée irakienne, après avoir déclaré à l'AFP que "M. Moutlak est sain et sauf et n'a pas été blessé".
"Nous avons été la cible d'une tentative d'assassinat menée par l'armée qui a ouvert le feu sur nous. Les gardes du corps ont riposté aux tirs", a-t-il ajouté sans expliquer pourquoi l'armée viserait le responsable.
La minorité sunnite du pays est en colère contre le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki et les forces de sécurité, s'estimant marginalisée et maltraitée.
Cette attaque est intervenue à trois semaines des élections législatives prévues le 30 avril. Ce scrutin sera un test majeur pour les forces irakiennes qui n'ont pas réussi à contenir les violences ensanglantant le pays depuis plus d'un an.
La coalition de M. Moutlak prendra part aux élections.
Des hommes armés ont ouvert le feu sur le convoi de M. Moutlak, l'un des principaux responsables sunnites du pays à majorité chiite, dans la localité d'Abou Ghraib, ont-ils précisé sans...
Les plus commentés
La comédienne Shaden Fakih accusée de « blasphème » par Dar el-Fatwa
Le temps des engourdis
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?