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Santé

Ban Ki-moon : Lutter contre les maladies vectorielles est un investissement sage

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que le fait d'« investir dans la lutte antivectorielle et la prévention des maladies est un investissement sage et nécessaire ». Dans un message adressé à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, placée cette année sous le thème de « La prévention des maladies à transmission vectorielle », M. Ban a expliqué que « les changements climatiques, la modification des habitats, l'essor du commerce international et la multiplication des voyages font que davantage de personnes sont exposées aux vecteurs qui transmettent » ces maladies au nombre desquelles figurent notamment le paludisme, la dengue, la fièvre jaune, l'encéphalite japonaise, la maladie de Chagas et la leishmaniose.
« Si le risque est présent dans toutes les régions, y compris dans les pays où la menace avait été éliminée, ce sont les populations les plus défavorisées qui sont les plus touchées, surtout celles qui vivent dans des zones rurales reculées, loin des services de santé ou dans des bidonvilles, a-t-il noté. Ayant des répercussions non négligeables sur la santé publique, les maladies à transmission vectorielle constituent un obstacle de taille à la réduction de la pauvreté et au développement durable. »
Et M. Ban d'ajouter : « Alors que nous nous employons à réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement et à définir un programme de développement pour l'après-2015, convenons qu'investir dans la lutte antivectorielle et la prévention des maladies est un investissement sage et nécessaire. Nous avons les connaissances scientifiques et savons comment intervenir pour faire reculer ces maladies. En Afrique, par exemple, l'utilisation de plus de 700 millions de moustiquaires imprégnées d'insecticide ont d'ores et déjà permis de diminuer considérablement la prévalence du paludisme, surtout chez les enfants et les femmes enceintes. »
Le secrétaire général de l'ONU, a en outre affirmé qu'« un engagement politique soutenu peut permettre de sauver des millions de vies et avoir d'importantes retombées sociales et économiques ». « Il convient toutefois de reconnaître que la lutte antivectorielle ne se limite pas au secteur de la santé, a-t-il encore insisté. Lorsque les initiatives de développement sont mal planifiées, qu'il s'agisse de déforestation, de construction de barrages ou de projets d'irrigation visant à accroître la production alimentaire, elles peuvent favoriser l'apparition de maladies. Pour s'attaquer à cette question, il faut mener une action intégrée, cohérente et unie dans de nombreux secteurs, notamment l'environnement, l'agriculture, l'eau et l'assainissement, l'aménagement urbain et l'éducation. »
Et M. Ban de conclure en soulignant que « chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle » et en appelant « les pays et les partenaires de développement à faire de la lutte antivectorielle une priorité ».

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que le fait d'« investir dans la lutte antivectorielle et la prévention des maladies est un investissement sage et nécessaire ». Dans un message adressé à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, placée cette année sous le thème de « La prévention des maladies à transmission vectorielle », M....

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