La fermeture des usines de gaz de la banlieue sud au cœur d’une réunion du Conseil central de sécurité

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a présidé hier une réunion du Conseil central de sécurité. La situation des prisons, le terrorisme qui cible le Liban, le vol de voitures utilisées dans les attentats et le dossier de la sécurité dans la banlieue sud de Beyrouth ont été, entre autres, discutés. Le Conseil a décidé de fermer temporairement trois usines de remplissage et de distribution de gaz, qui se trouvent dans la banlieue sud et sur lesquelles pèse la menace d'attentats terroristes. Il s'agit des compagnies Moussalli, Saidaco et al-Nour.
Ont notamment pris part à la réunion le procureur général par intérim près la Cour de cassation Samir Hammoud, le directeur général des FSI par intérim, le général Ibrahim Basbous, le directeur général de la Sûreté de l'État, le général George Karaa, le représentant du directeur général de la Sûreté générale, le général Fouad Khoury, le mohafez du Liban-Nord et de Beyrouth par intérim, Nassif Kalouche, le directeur des services de renseignements de l'armée, le général Edmond Fadel, le chef d'état-major adjoint de l'armée, le général Ali Hammoud, et le secrétaire du Conseil central des FSI, le général Élias Khoury.
Le ministre de l'Intérieur a mis l'accent, lors de la réunion, sur « l'échange d'informations et la coopération entre tous les services notamment en matière de sécurité et de lutte contre la drogue ».
Toujours au ministère de l'Intérieur, une réunion s'est tenue avec le directeur général des municipalités, le général Élias Khoury, et des délégués des usines qui se trouvent dans la région de Bir Hassan et qui devraient être temporairement relocalisées.
Le général Khoury devrait prendre 24 heures pour donner une réponse définitive relative à l'endroit qui devrait accueillir ces usines.
Omar Moussalli, représentant de l'une des compagnies, a souligné que « l'affaire est uniquement sécuritaire » et que « les usines devraient être transférées dans une région proche de Beyrouth ».
Dans la matinée, des ouvriers des trois usines, qui devraient être fermées, ont bloqué l'autoroute d'Ouzaï avec des pneus en feu. Ces ouvriers craignent de se retrouver sans travail.