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Yasmine Ghorayeb, l’histoire d’une passion rare

Yasmine Ghorayeb, jeune femme de 26 ans, diplômée en pharmacologie et thérapeutique de l'université canadienne McGill, a le regard rivé sur le monde du grand écran. Pourquoi ? C'est le remède qu'elle s'est prescrit à vie, depuis qu'elle était toute jeune.

La passion d'écrire est née précocement chez Yasmine Ghorayeb. Encouragée par son enseignante de français alors qu'elle avait 9 ans, Yasmine s'est juré de se frayer un chemin dans le domaine de l'art. Cependant, le cupidon du grand écran ne l'avait pas encore visée de sa flèche. Littérature, flâneries rêveuses dans le monde des livres, des bribes de textes écrits par la plume d'une enfant douée, ont marqué l'enfance de Yasmine. Fuyant la guerre, de l'été 2006, elle se rend au Canada où elle obtient un master en pharmacologie et thérapeutique de l'université McGill. Mais, quoique convertie à l'âge adulte au domaine scientifique, Yasmine n'abandonne pas pour autant son violon d'Ingres : écrire. Et cette fois-ci, l'élaboration de scénarios pour des courts-métrages, dont elle est le chef d'orchestre, la fascine.
Premier opus à enregistrer dans son parcours : le film Saudade, en 2012. « Ce court-métrage met en lumière une femme en situation de dilemme interne. Depuis qu'elle a découvert que son mari est atteint de cancer, elle se trouve prise entre deux choix difficiles : le voir mourir douloureusement ou lui épargner la souffrance en optant pour l'euthanasie. La fin se clôt sur une scène des plus métaphoriques », précise Yasmine. Saudade, autofinancé par Yasmine et tourné au prix d'un énorme labeur, se trouve sélectionné en 2012 pour vingt festivals internationaux dont : le Festival du film libanais, le Festival international du film de Beyrouth, le festival de Cannes, le Festival du film libanais de Montréal.
« J'étais motivée par une détermination sans pareil. Je voulais écrire et produire davantage », poursuit-elle. C'est ainsi, en effet, que l'idée d'Agoraphobia est née. « J'ai commencé à prendre part aux ateliers de scénographie organisés par Darine Hoteit, directrice du Cinephilia screenwriting club for shorts, relatif aux Cinephilia productions basé à New York », confie la jeune réalisatrice. Les efforts donnant leurs fruits, Yasmine s'est vu décerner le Prix du meilleur scénario (Best screenplay) en 2013 par le Cinephilia screenwriting lab for shorts ; prix reconnu au Liban, aux États-Unis, comme dans nombres d'autres pays.
Après le prix, que de projets !
Yasmine envisage de tourner Agoraphobia l'été prochain. D'ici là, elle tente de trouver des productions potentielles pour renflouer son projet. Pour ce faire, elle s'inspirera de ses réalisateurs préférés tels : Fellini, Élia Kazan, Émir Kustarika et Ziad Doueiri. Elle, caresse aussi l'idée de créer des séries Web qui ressuscitent le patrimoine culturel et artistique libanais. Bref, rien ne pourrait empêcher les rêves de Yasmine de se réaliser, elle qui se dit : « passionnée, créative et rêveuse ».

La passion d'écrire est née précocement chez Yasmine Ghorayeb. Encouragée par son enseignante de français alors qu'elle avait 9 ans, Yasmine s'est juré de se frayer un chemin dans le domaine de l'art. Cependant, le cupidon du grand écran ne l'avait pas encore visée de sa flèche. Littérature, flâneries rêveuses dans le monde des livres, des bribes de textes écrits par la plume d'une...

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