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Hariri : Le Courant du Futur refuse d'être assimilé à Daech

Dans un discours prononcé à l'occasion de la commémoration du 9e anniversaire de l'assassinat de son père, l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le chef du Courant du Futur Saad Hariri a rejeté les appels à la violence, affirmant que seul "l’État est autorisé à frapper d'une main de fer".

"Nous ne mettrons jamais les intérêts de notre parti au-dessus des intérêts nationaux, a affirmé M. Hariri. Nous avons payé avec le sang le prix de la liberté et de la dignité du Liban". "Nous ne sommes pas de ceux qui favorisent les intérêts des pays étrangers au profit du Liban", a-t-il encore dit en allusion à l'implication du Hezbollah dans la guerre en Syrie.

S'adressant aux jeunes membres du Courant du Futur, M. Hariri les a appelés à "affronter" la violence par le dialogue et l'ouverture. "Nous résisterons aux tentatives destinées à laisser le Liban s'enliser dans un conflit confessionnel", a-t-il ajouté, critiquant "tous ceux qui essaient d'accuser le Courant du Futur et ses partisans d'encourager l'extrémisme et la violences". "Tout comme le Courant du Futur refuse d'être à l'image du Hezbollah, il refuse aussi d'être à l'image des jihadistes de Daech (ou l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL))", a-t-il poursuivi. "Ceux-là veulent déclencher une guerre sans fin entre les musulmans", a encre accusé M. Hariri, assurant que son parti luttera contre les projets de ces mouvements.

Dans un discours prononcé à l'occasion de la commémoration du 9e anniversaire de l'assassinat de son père, l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le chef du Courant du Futur Saad Hariri a rejeté les appels à la violence, affirmant que seul "l’État est autorisé à frapper d'une main de fer".
"Nous ne mettrons jamais les intérêts de notre parti au-dessus des intérêts...