Un hommage à Charles Hélou a été organisé hier au siège du syndicat des rédacteurs, à l'occasion de la levée du voile sur un buste en bronze, représentant l'ancien chef d'État, œuvre du sculpteur Pierre Karam et réalisé à l'initiative de certains amis de M. Hélou, dont MM. Georges Frem et Faouzi Adaïmi.
Ont successivement pris la parole à cette occasion le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, le président du Conseil constitutionnel, M. Wajdi Mallat, le ministre de la Culture et de l'Enseignement supérieur, M. Michel Eddé, le ministre de l'Information, M. Farid Makari. Un mot de remerciements et d'engagement renouvelé devait être lu enfin par M. Élie Ferzli, vice-président de la Chambre.
Glanés au fil des allocutions, voici une série de faits qui dessinent à grands traits la figure de Charles Hélou : président de la République libanaise entre 1964 et 1970, sait-on par exemple que c'est à lui qu'on doit la création d'une faculté d'information à l'Université libanaise ? Qu'il a été élu député pour la première fois en 1951 ? (...) Qu'il a veillé sur certains de nos plus grands écrivains francophones, comme Georges Schéhadé et Salah Stétié ? (...)
Au déclin de sa vie, c'est le cœur du journaliste, de l'homme de plume, qui continue à battre dans cette poitrine (...) Entamée vers la fin des années vingt à Alep puis à Beyrouth, cette carrière d'éditorialiste continue soixante-dix ans plus tard, où l'on retrouve Charles Hélou fidèle à ses premières amours, le souci de la vérité, la passion d'écrire, de dire, de communiquer (...)
Liban - La mémoire des 90 ans
Charles Hélou, ou la passion de la vérité
Dans « L'Orient-Le Jour » du 3 février 1996
OLJ / Par F. N., le 03 février 2014 à 00h00
commentaires (4)
Il est l'une des raisons qui nous ont conduits a la guerre de 1974 après la malencontreuse signature des accords du Caire.
Pierre Hadjigeorgiou
13 h 40, le 04 février 2014