Le ministre sortant des Affaires étrangères Adnane Mansour a estimé mercredi, lors de la séance inaugurale de Genève 2, à Montreux en Suisse, que la conférence est "une opportunité en or" pour mettre fin à la crise en Syrie.
"Nous savions que les interférences (de plusieurs parties, ndlr) dans les affaires internes syriennes allaient entraîner ce pays dans le chaos (...). C'est ce qui a eu lieu et le monde entier ne fait que compter les victimes et les combattants étrangers en Syrie", a lancé le ministre libanais lors de son allocution. "La région est devenue une terre fertile pour le terrorisme, qui n'a pas épargné le Liban", a-t-il ajouté.
Selon M. Mansour, "ceux qui prétendent que la crise en Syrie est le résultat de l'implication du Hezbollah (dans les combats) veulent accorder une couverture aux groupes extrémistes et takfiristes".
Le responsable a également souligné que Liban souffre de l'afflux "de centaines de milliers de réfugiés syriens, qui constituent désormais le quart de la population".
"Nous savions que les interférences (de plusieurs parties, ndlr) dans les affaires internes syriennes allaient entraîner ce pays dans le chaos (...). C'est ce...
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