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Liban

Hariri : Le temps de la justice est venu et toute tentative de l’entraver sera vaine

C'est sous une pluie battante, en dehors du bâtiment du Tribunal spécial pour le Liban, que le leader du courant du Futur, Saad Hariri, s'est adressé à la presse durant la pause observée après la première séance matinale du procès sur l'assassinat de Rafic Hariri.
« Nous sommes ici aujourd'hui grâce au peuple libanais et à sa volonté, grâce aux sacrifices précieux que nous avons tous faits, a notamment déclaré M. Hariri. Notre présence ici aujourd'hui est en soi une preuve que notre position dès le premier instant était et demeurera la recherche de la justice et non de la vengeance, du châtiment et non de la vindicte. Dans notre dictionnaire, la réponse à la violence ne peut pas être par la violence, mais par plus d'attachement à l'humanité de l'être humain, au droit et à la justice (...). »
Et de poursuivre : « Le Tribunal spécial pour le Liban est lancé et le chemin de la justice ne s'arrêtera pas. Dès aujourd'hui, toute tentative d'entraver cette justice sera vaine. La protection des accusés dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri et de ses compagnons, et l'insistance à ne pas les remettre à la justice, est un crime qui s'ajoute au grand crime essentiel. Nous sommes certainement affligés qu'un groupe libanais soit accusé, avec, à l'appui, des preuves et des enquêtes approfondies (...). Cette vérité est douloureuse, mais elle est devenue une réalité vis-à-vis de laquelle les tentatives d'échapper à la justice et le fait de se vanter de protéger les accusés ne serviront à rien (...).
« Je tiens à souligner à cette occasion le rôle des autorités libanaises concernées qui ont coopéré sérieusement avec le TSL. Je remercie la justice libanaise, les Forces de sécurité intérieure et tous les organismes officiels pour leurs efforts déployés jusqu'ici pour soutenir l'enquête. Je ne peux que penser aux grands sacrifices dans ce domaine, particulièrement ceux des martyrs Wissam el-Hassan et Wissam Eid et du martyr vivant Samir Chehadeh. « Je tiens également à remercier profondément le secrétariat général de l'Onu, ainsi que tous les pays qui ont contribué au financement du Tribunal, les organismes et les personnalités qui ont coopéré pour aboutir à ce moment historique. Je remercie particulièrement l'équipe d'enquête internationale et les procureurs généraux qui ont suivi l'enquête. » (...)
Répondant ensuite aux questions des journalistes, M. Hariri a notamment souligné que « pour la première fois nous voyons au Liban que l'époque de l'impunité pour les actes terroristes est révolue et que le temps de la justice est venu ». « Nous avons commencé à voir se dévoiler les détails sur l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri ainsi que d'un certain nombre de leaders de la révolution du Cèdre qui ont été tués en raison de leur lutte pour la démocratie, a-t-il ajouté. Nous remercions la communauté internationale pour l'opportunité offerte au Liban de découvrir la vérité concernant ces crimes terroristes. Malheureusement, ceux qui ont commis ces crimes sont libanais et appartiennent à l'un des partis politiques. Ils sont innocents jusqu'à ce que leur culpabilité soit prouvée. Nous voulons la justice, pas la vengeance. Nous espérons que d'ici à la fin de ce procès nous pourrons savoir la vérité et obtiendrons la justice que nous réclamons depuis longtemps au Liban. »
En réponse à une question, M. Hariri a, d'autre part, déclaré : « La France a joué un très grand rôle pour établir ce Tribunal, grâce au président Jacques Chirac, au président Nicolas Sarkozy et aujourd'hui au président François Hollande. »
Et de conclure : « Aujourd'hui, au Liban, un pas dans la bonne direction est enfin franchi pour arrêter ceux qui ont commis ces crimes. Dans le passé, lorsqu'un assassinat politique au Liban était perpétré, l'ensemble du dossier était oublié. Mais aujourd'hui, nous disons au monde : Non, cela n'arrivera plus, ni avec Rafic Hariri ni avec aucun autre homme politique. »

C'est sous une pluie battante, en dehors du bâtiment du Tribunal spécial pour le Liban, que le leader du courant du Futur, Saad Hariri, s'est adressé à la presse durant la pause observée après la première séance matinale du procès sur l'assassinat de Rafic Hariri.« Nous sommes ici aujourd'hui grâce au peuple libanais et à sa volonté, grâce aux sacrifices précieux que...

commentaires (2)

UNE QUESTION ME MALMÈNE : CETTE AFFAIRE DES TÉLÉPHONES EST CONNUE DÈS LE DÉBUT. POURQUOI A-T-ON MIS NEUF ANS POUR DÉMARRER ? A-T-ON CONSIDÉRÉ LA THÈSE ET L'ANTI-THÈSE ENTRETEMPS ? ATTENDONS VOIR !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 34, le 18 janvier 2014

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Commentaires (2)

  • UNE QUESTION ME MALMÈNE : CETTE AFFAIRE DES TÉLÉPHONES EST CONNUE DÈS LE DÉBUT. POURQUOI A-T-ON MIS NEUF ANS POUR DÉMARRER ? A-T-ON CONSIDÉRÉ LA THÈSE ET L'ANTI-THÈSE ENTRETEMPS ? ATTENDONS VOIR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 34, le 18 janvier 2014

  • Chapeau Président Sääd ! Et que revive le Liban grâce à vous, et grâce à la mémoire de votre père le Président Rafik HARIRI et ce à travers le Tribunal ; le TSL.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 14, le 17 janvier 2014

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