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Moyen Orient et Monde

Une victoire d’Assad serait un moindre mal, estime Hayden

Une victoire de Bachar el-Assad pourrait être « le meilleur de trois très, très horribles scénarios », dont aucun ne prévoit la victoire de la rébellion, a estimé jeudi à Washington l'ancien directeur de la CIA, Michael Hayden. Intervenant à la tribune de la septième conférence annuelle sur le terrorisme organisée par le groupe de réflexion Jamestown Foundation, M. Hayden a détaillé ce qu'il estimait être les trois scénarios possibles pour l'évolution de la situation en Syrie, précisant qu'ils étaient tous « incroyablement affreux ». Évoquant l'une des possibilités, celle « qu'Assad gagne », il a déclaré : « Je dois vous dire qu'en ce moment, aussi horrible que cela paraisse, je suis enclin à penser que cette option serait la meilleure (...) » Il a toutefois estimé que l'issue actuellement la plus probable est que l'on s'achemine vers la dissolution du pays entre factions rivales. « Je crains fort la dissolution de l'État syrien. Cela provoquerait la naissance d'une nouvelle zone sans gouvernance, au croisement de la civilisation », a-t-il dit. Tous les États de la région, notamment le Liban, la Jordanie et l'Irak, seraient affectés, selon lui. Il a précisé qu'un autre scénario possible était la poursuite indéfinie des combats.

Une victoire de Bachar el-Assad pourrait être « le meilleur de trois très, très horribles scénarios », dont aucun ne prévoit la victoire de la rébellion, a estimé jeudi à Washington l'ancien directeur de la CIA, Michael Hayden. Intervenant à la tribune de la septième conférence annuelle sur le terrorisme organisée par le groupe de réflexion Jamestown Foundation, M. Hayden a...

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