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Moyen Orient et Monde - Iran

Le Sénat US bloque un projet de nouvelles sanctions contre Téhéran

L'administration du président Barack Obama a gagné un allié de poids hier contre l'instauration de nouvelles sanctions contre l'Iran, l'influent sénateur démocrate Tim Johnson s'opposant à une initiative des faucons insatisfaits de l'accord intérimaire de Genève sur le nucléaire iranien.
Tim Johnson, président démocrate de la commission bancaire du Sénat, traditionnellement chargée d'élaborer et voter toute sanction économique contre Téhéran, a expliqué qu'il n'était pas favorable au vote d'un nouveau volet de sanctions « qui pourrait rompre l'unité de la coalition internationale contre le programme nucléaire iranien. Nous ne devrions pas faire quoi que ce soit de contre-productif qui risquerait de fragiliser l'unité occidentale dans ce dossier. Nous devrions faire en sorte que si les négociations échouent, l'échec sera la faute de l'Iran », a-t-il justifié lors d'une audition parlementaire.
Les nouvelles sanctions sont préparées par le président démocrate de la commission des Affaires étrangères, Robert Menendez, et le républicain Mark Kirk. Elles n'auraient pris effet qu'au terme de la période intérimaire de six mois définie par l'accord signé à Genève le 24 novembre entre Téhéran et les puissances du groupe P5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie + Allemagne). Cet accord d'étape allège une partie des sanctions actuelles et stipule que les pays signataires n'en imposeront pas de nouvelles.

Individus et entreprises
Selon les partisans d'un resserrement immédiat de l'étau, la menace de nouvelles sanctions inciterait Téhéran à accepter un accord final sans tergiverser. Le président américain disposerait toutefois d'une certaine flexibilité pour repousser tous les 30 jours la mise en place de nouvelles sanctions, a appris l'AFP de source sénatoriale proche des discussions. MM. Menendez et Kirk, soutenus par plusieurs élus démocrates et républicains, dont le sénateur John McCain, n'ont pas encore dévoilé leur proposition de loi, mais pourraient le faire cette semaine, selon la même source. Mais, bloqués par la commission bancaire, les élus n'ont pas indiqué comment ils comptaient procéder pour forcer un vote sur leur plan. Dans tous les cas, aucun vote n'aura lieu en décembre, le calendrier étant plein et le Sénat devant s'ajourner pour les vacances de Noël la semaine prochaine.
Et c'est toujours dans sa volonté d'éviter de nouvelles sanctions que l'administration américaine avait annoncées un peu plus tôt, dans un communiqué commun du département d'État et du ministère du Trésor, avoir ajouté à leur liste noire une dizaine d'entreprises et d'individus soupçonnés de contourner le programme de sanctions internationales contre l'Iran. Ces sociétés et leurs dirigeants, majoritairement iraniens, sont ciblés notamment pour avoir apporté leur soutien au programme nucléaire iranien. Aux termes des mesures annoncées hier, les sociétés et dirigeants visés verront leurs éventuels avoirs aux États-Unis gelés, et toute société américaine ou faisant des affaires aux États-Unis a pour interdiction de commercer avec eux.

(Source : AFP)

L'administration du président Barack Obama a gagné un allié de poids hier contre l'instauration de nouvelles sanctions contre l'Iran, l'influent sénateur démocrate Tim Johnson s'opposant à une initiative des faucons insatisfaits de l'accord intérimaire de Genève sur le nucléaire iranien.Tim Johnson, président démocrate de la commission bancaire du Sénat, traditionnellement...

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