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Liban - Social

Une œuvre d’art pour le sourire d’un enfant

La Fondation Philippe Hatem pour une enfance heureuse organise un dîner de gala le samedi 30 novembre au Pavillon Royal du BIEL. Un ensemble d'œuvres d'art, créées exclusivement pour l'occasion, sera mis aux enchères.

Mettre l'art au service de la bonne cause, tel semble être le credo de la troisième édition du dîner de gala de la Fondation Philippe Hatem pour une enfance heureuse.
L'événement, qui se tiendra le samedi 30 novembre au Pavillon Royal du BIEL, sera marqué par une vente aux enchères, dont la totalité des recettes contribuera au financement des divers projets de la fondation au service de l'enfance.


Six artistes de renommée internationale ont créé des pièces uniques, qui seront adjugées pour l'occasion. «Comme les gens font des donations, nous n'avons pas voulu qu'ils repartent les mains vides», explique M. Georges Hatem, président de la fondation.


Dans cette perspective, Bokja, entreprise de design libanaise qui crée des concepts à partir d'anciens matériaux usagés, Karim Chaya, designer industriel libanais, Ana Corberó, artiste espagnole dont le travail a été exposé aux quatre coins du monde, Rabih Kayrouz, styliste libanais reconnu internationalement, Alia Mouzannar, partenaire et créatrice de la joaillerie Aziz et Walid Mouzannar, et Roger Moukarzel, photographe libanais réputé, se sont tous engagés afin de remettre le sourire aux lèvres d'une centaine d'enfants en difficulté.


«Les artistes ont créé pour nous des pièces exclusives, mais surtout des pièces de qualité», précise M. Hatem. Ainsi, la fondation mettra entre autres aux enchères une bague, confectionnée par Alia Mouzannar et qui se porte avec ou sans son étui, ainsi que deux Mini Cooper personnalisées par Roger Moukarzel. «Les personnes qui ne seront pas présentes au dîner pourront participer à la vente aux enchères par téléphone», ajoute M. Hatem.
Outre la vente aux enchères, le dîner se déroulera dans une ambiance festive, avec au programme un spectacle de bulles importé d'Europe. «Aujourd'hui, les Libanais vivent dans une ambiance morose, indique le président de la fondation. En organisant notre dîner, nous avons voulu mettre l'accent sur un esprit de fête. Nous voulons que les gens s'amusent», insiste-t-il.

 

Les projets financés
«Il est vrai que les gens sont constamment sollicités pour faire des donations, mais il faut reconnaître que sans la société civile, personne ne s'occuperait des immenses problèmes sociaux et de la misère de certains Libanais» déclare M. Hatem.


Depuis sa création il y a trois ans, la Fondation Philippe Hatem s'est donné pour mission de rendre les enfants heureux.
«Nous avons établi cinq composantes nécessaires au développement des enfants, explique M. Hatem, les besoins de base, la protection – peu de gens le savent, mais aujourd'hui plus de deux cent mille enfants sont victimes d'abus sexuels au Liban – la santé, l'éducation et les loisirs.»


Aujourd'hui, chaque billet versé à la fondation contribuera directement à répondre aux besoins de plus d'un millier d'enfants.
Les sommes récoltées par la vente aux enchères serviront en grande partie à financer un programme d'aide aux enfants qui ont besoin de réhabilitation. Ce programme prévoit le développement du centre de rééducation Laetitia Hatem de l'Hôtel-Dieu de France, afin que celui-ci puisse offrir toutes les formes de thérapies nécessaires aux patients. Plus encore, un fonds visant à financer le support psychologique, le transport ainsi que la réhabilitation des enfants a été établi. Trente enfants touchés lors des événements de Tripoli sont pris en charge grâce à ce projet.


Avec pour devise «Un sourire à la fois», la Fondation Philippe Hatem change les vies d'une quinzaine d'enfants démunis en leur offrant des cours de ballet. Elle remet le sourire aux lèvres d'enfants sourds-muets et «d'enfants de la rue» en organisant des cours et des thérapies spécifiques à leurs besoins, et offre des bourses scolaires aux plus nécessiteux.
Comme l'indique le président de la fondation, «nous sommes constamment sollicités, et tous les jours». «Le nombre d'enfants qui font appel à notre aide augmente, d'où l'importance des dons», observe-t-il.

 

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