En annonçant cette conférence historique sur la Syrie, baptisée Genève-2, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré qu'il s'agissait d'une "mission d'espoir".
Mais il a rappelé aux deux parties que le but de la réunion serait de mettre en oeuvre le plan pour un règlement politique du conflit adopté en juin 2012 par les grandes puissances.
"Le secrétaire général attend des représentants syriens qu'ils viennent à Genève bien conscients du fait que (ce plan) est l'objectif, et avec la ferme intention de mettre fin à la guerre qui a déjà fait bien plus de 100.000 morts, chassé de leurs foyers près de neuf millions de personnes, fait un nombre incalculable de disparus et de détenus, bouleversé la région et imposé un fardeau inacceptable aux voisins de la Syrie", a dit le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.
"Le conflit fait rage depuis trop longtemps. Il serait impardonnable de ne pas saisir cette occasion de mettre fin aux souffrances et aux destructions qu'il a provoquées", a ajouté le porte-parole, citant le secrétaire général de l'ONU.
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