"Nous n'avons rien fait pour le moment pour que certaines parties ne nous accusent pas d'avoir agi avant l'Etat", a dit le numéro un du Hezbollah.
"Le gouvernement devrait assumer ses responsabilités et s'il a besoin de notre aide (dans cette affaire, ndlr) nous sommes prêts", a-t-il indiqué.
Du matériel d’espionnage installé par Israël le long de la frontière libanaise a récemment été découvert provoquant un tollé sur la scène politique.
Les installations israéliennes seraient dispersées le long de la frontière allant de Naqoura à Maïs el-Jabal, la porte de Fatmé, Adaïssé, et jusqu’à la porte des fermes de Chebaa et Abbassiyé. Elles consistent en des antennes de réception, des radars et du matériel pour l’analyse des données, ainsi que des robots utilisés récemment pour remplacer les soldats.
Dans ce contexte, Hassan Nasrallah a justifié le réseau de télécommunication privé de son parti estimant qu'il était "vital" dans la guerre contre Israël. "Les Israéliens espionnent toutes les conversations téléphoniques au Liban", a-t-il encore dit.
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