"Après une analyse il est avéré que contrairement aux informations parues dans la presse, le matériel saisi ressemble à des cartouches d'obus de mortier et n'est pas explosif", indique un communiqué de la police.
Le matériel a été produit dans des ateliers en Turquie et présenté dans l'inventaire du camion turc intercepté à Adana (sud) comme du matériel de forage géologique, explique le document
Dix personnes, interpellées dans le cadre de l'opération policière, sont par ailleurs actuellement interrogés par les autorités, ajoute le texte.
Le gouverneur d'Adana avait déclaré après la saisie à la presse que la police avait mis la main sur "1.200 têtes de missiles".
Adana est situé à une cinquantaine de km de la frontière avec la Syrie, en proie depuis 2011 à une guerre civile sanglante.
Selon la presse turque, les cartouches de mortier ont été fabriquées suivant les instructions d'un réfugié syrien vivant depuis plusieurs mois en Turquie et devaient être acheminées en Syrie pout y être transformées ultérieurement en charges explosives.
Cet homme, hébergé dans l'un des camps de déplacés situés dans le sud-est de la Turquie, a lui aussi été appréhendé, rapportent les quotidiens Milliyet et Hürriyet.
La Turquie soutient les rebelles dans le conflit qui les oppose au régime syrien mais nie toute fourniture d'armes aux combattants.
Plus de 600.000 déplacés syriens sont hebergés en Turquie dont 200.000 dans des camps.
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