Les autorités d'une province soudanaise frontalière de l'Erythrée ont demandé mercredi l'aide de l'Union européenne pour lutter contre le trafic d'être humains après la mort début octobre de centaines de migrants érythréens dans un naufrage au large des côtes italiennes.
"Nous sommes confrontés à des groupes (criminels) organisés", a déclaré le gouverneur de la province du Kassala, Mohammed Yousef Adam, à des ambassadeurs de l'Union européen en visite dans cette région de l'est du Soudan.
"Nous avons besoin de votre aide à ce sujet", a-t-il ajouté.
Selon le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (UNHCR), 1.800 réfugiés et demandeurs d'asile arrivent chaque mois dans l'est du Soudan, fuyant le régime autoritaire érythréen. Ces migrants "font face a des passeurs, trafiquants et ravisseurs souvent violents", explique l'UNHCR sur son site internet.
Plus de 350 migrants, principalement Erythréens, ont perdu la vie le 3 octobre lorsque l'embarcation qui les conduisait vers l'Europe a fait naufrage au large des côtes de l'île italienne de Lampedusa.
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