Dépêché en urgence à Ryad pour apaiser les tensions entre les deux pays sur les dossiers du Moyen-Orient, M. Kerry a affirmé lors d'une conférence de presse au terme de sa visite que les relations américano-saoudiennes étaient "stratégiques" et "durables".
"Il n'y a pas de divergences concernant l'objectif que nous avons en commun sur la Syrie", a déclaré le secrétaire d'Etat après un entretien avec le roi Abdallah.
"Nous ne demeurerons pas les bras croisés alors qu'Assad continue à employer ses armes" contre son peuple, a-t-il ajouté lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien, le prince Saoud Al-Fayçal.
Ce dernier, dont le pays soutient sans réserve l'opposition armée au régime du président Bachar Al Assad, a affirmé pour sa part que les négociations au sujet de la crise syrienne "ne peuvent pas se poursuivre indéfiniment".
"Le royaume d'Arabie saoudite réalise parfaitement l'importance des négociations pour résoudre les crises, mais nous estimons que les négociations ne peuvent pas se poursuivre indéfiniment", a-t-il dit.
L'Arabie saoudite reproche aux Etats-Unis son inaction face au drame syrien, ne cachant pas sa colère après que le président Barack Obama a renoncé en septembre à des frappes contre le régime syrien.
Washington, Moscou et l'ONU tentent non sans grandes difficultés de réunir à Genève une conférence internationale sur la Syrie avec la participation du régime et de l'opposition pour trouver une solution politique au conflit qui a fait selon une ONG plus de 120.000 morts depuis mars 2011.
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