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L'administration Obama veut attendre avant de nouvelles sanctions contre l'Iran

Le vice-président américain Joe Biden et d'autres hauts responsables de l'administration ont lancé une campagne discrète pour persuader le Sénat américain d'attendre avant de voter de nouvelles sanctions économiques contre l'Iran.


"Personne ne suggère de reporter sine die de nouvelles sanctions, et il pourrait venir un jour où des sanctions supplémentaires s'avèreront nécessaires", a expliqué le bureau de Joe Biden dans un compte-rendu, après une réunion à huis clos avec des sénateurs américains jeudi.
"En même temps, il est important que le Congrès garde sa capacité à légiférer pour le moment où ce sera le plus efficace, de façon à donner aux négociations actuelles P5+1 une chance d'avancer réellement, dans le but partagé d'empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire", précise le compte-rendu.


Jeudi, le vice-président était accompagné du secrétaire d'Etat John Kerry et du secrétaire au Trésor Jacob Lew lors de la réunion avec les démocrates, qui contrôlent l'ordre du jour du Sénat.
Un projet de loi très dur a été adopté par la Chambre des représentants en juillet. Selon ce texte, de nouveaux secteurs entiers de l'économie iranienne, dont l'automobile, seraient exclus du commerce international. Le Sénat doit à son tour élaborer sa législation avant que toute nouvelle sanction devienne effective, mais les travaux ont été mis en pause cet automne, sans qu'aucun calendrier n'ait été annoncé.


"Après 10 ans d'une amère confrontation, de sanctions et de toute cette rhétorique enflammée, il est logique que nous nous montrions raisonnables sur la façon dont nous répondons aux Iraniens", a déclaré le numéro deux des démocrates du Sénat, Richard Durbin.
Mais, précise-t-il, "il faut qu'ils indiquent combien de temps ils veulent que le Congrès fasse une pause avant de lancer de nouvelles sanctions".


Les négociations entre le groupe des pays P5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et Téhéran doivent reprendre à Genève les 7 et 8 novembre.

Le vice-président américain Joe Biden et d'autres hauts responsables de l'administration ont lancé une campagne discrète pour persuader le Sénat américain d'attendre avant de voter de nouvelles sanctions économiques contre l'Iran.
"Personne ne suggère de reporter sine die de nouvelles sanctions, et il pourrait venir un jour où des sanctions supplémentaires s'avèreront nécessaires", a...