Le pape exalte la "joie" chrétienne à la messe de Toussaint dans un cimetière

Le pape François a célébré vendredi la messe de la Toussaint au Verano, le plus célèbre cimetière de Rome, mettant l'accent sur "l'espérance" et "la joie" d'être accueilli par Dieu au moment de la mort.
Sous un dais rouge installé à l'entrée de cet antique cimetière de 80 hectares parsemé de statues, au milieu d'une foule dense de fidèles et de Romains venus rendre hommage à leurs défunts, Jorge Mario Bergoglio a une nouvelle fois complètement improvisé son homélie.

Levant les yeux vers le ciel bleu pâle de Rome, accompagnant son prêche de gestes de main énergiques vers le haut, le pape a évité d'insister sur l'angoisse et la tristesse que beaucoup éprouvent à l'occasion des fêtes de la Toussaint et du Jour des défunts (samedi).
"Tous, nous aurons un crépuscule : comment sera-t-il? Est-ce que je l'envisage avec espérance, avec cette joie d'être reçu par le Seigneur", a-t-il interrogé la foule.
"Aujourd'hui c'est un jour d'espérance : nos frères et soeurs sont en présence de Dieu. Aussi nous, nous y serons -par la seule grâce du Seigneur-, si nous cheminons sur sa route".
"Pensons à notre coeur, demandons-nous comment il est ancré? Ancrons-le bien, à cette rive, où sont nos parents, où sont les saints, où est Jésus, où est Dieu, en sachant qu'il ne déçoit pas".

Le pape, au grand regret de nombre des personnes présentes, ne s'est pas livré à un bain de foule. Il est reparti immédiatement vers le Vatican.
Jean Paul II s'était rendu lui aussi en 1979 pour la Toussaint au Verano situé à proximité de l'antique basilique de Saint-Laurent hors-les-murs. Y sont ensevelis nombre de personnages illustres. Des Pacelli, la famille du pape Pie XII (1939-1958), à des acteurs comme Vittorio Gassman ou Marcello Mastroianni.