M. Brahimi "apprécie le rôle du royaume saoudien pour faire avancer le processus de paix et espère qu'il participera à la conférence de Genève-2", espérée fin novembre, a indiqué la porte-parole Khawla Matar.
Ces déclarations font suite à des propos attribués à M. Brahimi par la presse libanaise, critiquant "le rôle saoudien qui entrave une solution politique" en Syrie.
"M. Brahimi apprécie et respecte profondément le royaume et le souverain saoudiens, et ce qui a été colporté en son nom sur le rôle saoudien n'est pas exact", a encore affirmé la porte-parole de l'émissaire.
Des médias arabes ont évoqué récemment une tension dans les relations entre M. Brahimi et les responsables saoudiens, soulignant que l'Arabie avait refusé de recevoir l'émissaire qui effectuait une tournée régionale incluant notamment l'Egypte, l'Irak, l'Iran et la Turquie.
L'Arabie saoudite a annoncé récemment son intention de refuser de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU, au lendemain de sa première élection à cette instance, un acte sans précédent visant à protester contre "l'impuissance" du Conseil, en particulier face au drame syrien.
Ryad est le principal soutien de l'opposition au régime du président Bachar al-Assad.
Par ailleurs, à l'issue d'une rencontre avec l'émissaire international, l'ambassadeur d'Iran à Damas, Mohammad Rida Chibani, a affirmé que son pays "soutenait les efforts de Brahimi", et que les "visions de l'Iran et les efforts de Brahimi concordaient".
"Nous sommes prêts à participer à la réunion de Genève-2. Tout le monde connaît (la volonté) de la République islamique d'Iran d'aider à une solution politique de la crise syrienne", a déclaré l'ambassadeur aux journalistes, ajoutant que "la participation de l'Iran était utile pour parvenir à une solution politique dans les plus brefs délais".
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