"Il y a eu en six jours au moins cent morts dans les rangs de l'armée, qui défend un important arsenal, et des dizaines d'autres parmi les rebelles et les jihadistes, dont des combattants étrangers, qui cherchent à s'en emparer", a affirmé samedi à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Depuis lundi, les combats ont lieu dans le village chrétien de Sadad, dans celui sunnite de Mahin, où se trouve le dépôt d'armes, ainsi que dans la localité As Soukhna, dans le sud et l'est de la province, selon cette organisation qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales à travers le pays.
"Les combats sont très durs car il s'agit d'un dépôt qui regorge de tant d'armes qu'il pourrait nous permettre de libérer toute la Syrie", a affirmé à l'AFP un dirigeant rebelle sur le terrain, le lieutenant Oussama Idris.
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