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Dernières Infos - Liban

Attentats de Tripoli : Geagea accuse les SR syriens

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé vendredi qu'une des raisons de la crise actuelle est l'immaturité politique dans la société libanaise. "Celui qui veut critiquer devrait rectifier ses choix politiques", a déclaré M. Geagea, estimant, dans une allocution prononcée devant des diplômés de l'académie des cadres, que le véritable changement appartient au citoyen par son droit de voter.

 

Sur le plan local, le chef des FL a choisi de commenter uniquement le double-attentat de Tripoli, au Liban-Nord. "Il y a des vérités juridiques que certains tentent de falsifier", a déclaré M. Geagea accusant les services de renseignement syriens d'être derrière ces attaques.

 

Et Geagea de demander : "Quelle était la prise de position du Liban officiel? Le travail se poursuit entre les deux gouvernements (libanais et syrien) comme si de rien n'était. Comment le citoyen peut-il alors avoir confiance en l'Etat?"

Selon lui, l'ambassadeur du Liban en Syrie aurait dû être rappelé et l'ambassadeur de Syrie au Liban expulsé.

 

Dans l’affaire du double attentat contre les mosquées d’as-Salam et al-Takwa le 23 août dernier, le juge Sakr Sakr, commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, a engagé lundi dernier des poursuites contre sept personnes, toutes de confession alaouite et habitant Jabal Mohsen à Tripoli. Trois d’entre elles sont déjà arrêtées : Youssef Diab, Hussein Jaafar et Anas Hamdi, et quatre toujours en fuite, notamment Hayan Haydar (le chef du groupuscule), surnommé Ramadan, Ahmad Merhi, Khodr Jdoudou et Salmane Assaad. Ils sont accusés d’avoir créé un groupuscule armé dans l’objectif de mener des actions terroristes et de commettre des attentats à l’explosif contre les deux mosquées.

 

Quatre personnes, deux Libanais et deux Syriens, avaient déjà été inculpées le 30 août pour ces attentats les plus meurtriers depuis la fin de la guerre civile du liban (1975-1990). Les deux Syriens, qui ne se trouvent pas au Liban, sont accusés "d'avoir placé les deux voitures piégées" et risquent la peine capitale. L'un d'entre eux serait le capitaine Mohammad Ali, est un responsable des services de sécurité syriens à Tartous, une ville côtière syrienne proche de Tripoli.

 

C'était la deuxième fois que la justice libanaise accuse directement des responsables de sécurité syriens d'être impliqués dans une tentative de déstabilisation du pays.

 

Par ailleurs, Samir Geagea a estimé que le Liban ne peut être sauvé que par les institutions étatiques, appelant à restaurer le prestige de l'Etat. Il a dans ce contexte appelé à l'élection par le Parlement d'un nouveau président et à la formation d'un gouvernement de véritable indépendance et de souveraineté.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé vendredi qu'une des raisons de la crise actuelle est l'immaturité politique dans la société libanaise. "Celui qui veut critiquer devrait rectifier ses choix politiques", a déclaré M. Geagea, estimant, dans une allocution prononcée devant des diplômés de l'académie des cadres, que le véritable changement appartient au citoyen par son...