« Nous soutenons l’initiative diplomatique du gouvernement et attachons de l’importance à ses activités durant ce voyage », a déclaré le guide suprême iranien lors d’une cérémonie militaire, des propos rapportés sur son site Internet. L’ayatollah Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les décisions politiques iraniennes, dont la diplomatie et le dossier nucléaire, s’est toutefois montré critique. « Une partie de ce qui s’est passé lors du voyage à New York était déplacée... bien que nous fassions confiance à nos responsables », a-t-il dit sans plus de précisions. « Nous sommes pessimistes envers les Américains et nous ne leur faisons pas confiance. Le gouvernement américain n’est pas fiable, il est dédaigneux, irraisonnable et ne tient pas ses promesses », a-t-il ajouté.
Selon des analystes, ces critiques visaient plus particulièrement la conversation téléphonique du 27 septembre entre MM. Rohani et Barack Obama. Le commentateur conservateur Mehdi Fazayeli a estimé que le gouvernement avait commis une erreur en précipitant les choses. « Si quelque chose de valable était sorti de cet appel, le guide ne l’aurait pas désapprouvé », a-t-il indiqué. En dépit des critiques de l’ayatollah Khamenei, « il ne faut pas oublier que sans sa permission, l’initiative diplomatique (du président Rohani) n’aurait pas été possible », a souligné pour sa part le commentateur proréformes Saeed Leylaz.
Samedi toujours, M. Obama a reconnu que M. Rohani « n’est pas le seul décideur, il n’est même pas l’ultime décideur », dans une interview à l’agence de presse américaine AP. Washington avait affirmé que les signes d’ouverture de M. Rohani seraient jugés sur les actes et non les mots, et affirmé que l’option militaire était encore sur la table.
(Source : AFP)
Que ce guide suprême de la ringardise et de la primitivité se réserve d'intervenir là où certains imbéciles essayent, pour une fois, de faire preuve de bon sens.
11 h 52, le 07 octobre 2013