Seul un policier était alors visible sur le toit du bâtiment. Deux des 60 migrants occupant une passerelle du terminal depuis mercredi étaient montés dans la matinée sur le toit lors de la tentative d'évacuation par la police, bloquant celle-ci.
Deux autres, mécontents du compte rendu d'une réunion avec des officiels britanniques pour discuter de leur demande d'aller au Royaume-Uni, les avaient rejoints dans l'après-midi.
La délégation britannique a affirmé qu'il n'était "pas possible qu'un groupe de personnes entre sur le territoire britannique sans aucun contrôle, sans aucune étude des différents cas", a expliqué le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, en sortant de la réunion.
"Par contre, les représentants de la Border Force (police britannique des frontières, NDLR) ont dit qu'ils étaient ouverts à examiner au cas par cas s'il y avait des ressortissants syriens qui avaient des liens familiaux sur le territoire britannique. Et dans ce cas-là, ils ne sont pas fermés à organiser un regroupement de familles sur leur territoire", a ajouté M. Robin.
"Pour (les Syriens), cela a été un choc", a expliqué Mariam (bien Mariam) Guerey, représentante du Secours catholique.
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