Chacune des lauréates s’est vu remettre par Albert Boghossian, président du jury, un chèque de 10000 dollars et une invitation pour une résidence à la célèbre Villa Empain, un joyau d’architecture Art déco bruxelloise, devenue le siège de la fondation.
Dans son mot de bienvenue, Albert Boghossian a remercié toutes les personnes présentes, mettant l’accent sur «la volonté de la fondation de continuer à privilégier l’art sous toutes ses formes comme moyen alternatif d’échanges et de dialogues face au langage de la violence qui, malheureusement, devient la spécialité du Moyen-Orient ces derniers temps. Aujourd’hui, à travers ces artistes, c’est bien cet autre langage que nous récompensons.»
M. Boghossian devait rappeler que cette fondation «s’est engagée, depuis une vingtaine d’années, à soutenir de nombreux projets pédagogiques, urbanistiques, artistiques et culturels dans différents pays»... «Le prix de la Fondation Boghossian au Liban s’inscrit, a-t-il dit, dans cette volonté de promouvoir l’art comme vecteur d’échanges créatifs entre l’Orient et l’Occident.» «...J’espère, a-t-il conclu, que ces prix contribueront à la poursuite des parcours artistiques de ces jeunes.»
À cette occasion, une exposition des œuvres des trois jeunes lauréates se déroulera jusqu’au 6 octobre, toujours à l’epace Sunflower, qui sera ouvert tous les jours de midi à 17 heures.
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