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Moyen Orient et Monde

À Alep, la laborieuse réouverture des écoles

À Alep, des milliers de petits Syriens retournent en classe. Pour Abou Hussein, qui dirige une des écoles qui a ouvert en septembre à Cheikh Najjar, un complexe industriel en périphérie de la ville où de nombreux déplacés ont trouvé refuge ces derniers mois, « cela donne une sensation de normalité même si la guerre continue à quelques kilomètres ».
Au début de la bataille d’Alep en juillet 2012, la majorité des établissements scolaires ont fermé leurs portes. Et si certains des écoliers de la deuxième ville du pays ont suivi pendant l’hiver des cours dans des écoles clandestines créées par les rebelles, « la plupart des enfants ont perdu une année entière », estime Abou Hussein, dont l’école accueille non sans peine plusieurs centaines d’enfants dans une ancienne usine.
Encore plus exposée, l’école de Seif al-Daoula se trouve à une centaine de mètres de l’un des fronts les plus actifs de la métropole du Nord syrien. Les murs de la cour sont vérolés de mitraille. Cet établissement ouvert avec le soutien de la Brigade al-Tawhid, une puissante unité rebelle proche des Frères musulmans, est bien fournie grâce à des livres ramenés en contrebande des zones contrôlées par le régime, avec l’aide d’amis enseignants habitant là.
En dépit des bombardements, la fréquentation de l’école a beaucoup augmenté, avec un millier d’élèves. « Le plus important, c’est de commencer à s’occuper de la prochaine génération de Syriens (...). (...) (C’est) celle qui relèvera le pays après la guerre », assure Ali, un autre enseignant. Au programme, anglais, mathématiques, religion ou arabe, mais « nos élèves n’étudient ni la géographie ni l’histoire. Nous avons mis ces livres de côté car c’est de la propagande du régime et nous ne voulons pas qu’ils apprennent des mensonges comme nous avons été obligés de le faire », conclut Ali.
À Alep, des milliers de petits Syriens retournent en classe. Pour Abou Hussein, qui dirige une des écoles qui a ouvert en septembre à Cheikh Najjar, un complexe industriel en périphérie de la ville où de nombreux déplacés ont trouvé refuge ces derniers mois, « cela donne une sensation de normalité même si la guerre continue à quelques kilomètres ».Au début de la bataille...

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