La communauté internationale doit maintenir de "dures sanctions" envers l'Iran pour forcer Téhéran à "changer de direction" dans son programme nucléaire, a affirmé lundi le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird.
"Des mots aimables, un sourire et une offensive de charme ne peuvent pas remplacer des mesures concrètes", a-t-il ajouté à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU, en référence au ton conciliant adopté par le nouveau président iranien Hassan Rohani.
Le Canada "reconnaitra et saluera les réformes (en Iran) si et quand elle interviennent", a-t-il souligné, en appelant Téhéran à "modifier ses ambitions nucléaires", à respecter les droits de l'homme et à "mettre fin à son soutien matériel au terrorisme".
Pour l'instant, a-t-il conclu, "il faut que la communauté internationale maintienne de dures sanctions envers l'Iran pour qu'il change de direction dans son programme nucléaire".
Evoquant la réunion 5+1 de jeudi à New York entre les grandes puissances et le ministre iranien des affaires étrangères Mohamad Javad Zarif, M. Baird a jugé qu'elle n'avait apporté "aucun changement dans les actions de l'Iran".
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément. Les négociations de l'Iran avec le groupe 5+1 doivent reprendre à la mi octobre à Genève.
"Des mots aimables, un sourire et une offensive de charme ne peuvent pas remplacer des mesures concrètes", a-t-il ajouté à la tribune de l'assemblée générale...
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